• 22/09/2022
  • Par binternet
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DIRECT - La présidentielle américaine avec le meilleur de la presse internationale<

00 h 35 – Le live c’est fini pour ce soir… Nous vous donnons rendez-vous dès 6h00 pour des résultats plus complets et les premiers décryptages de la presse internationale. Cliquez ici pour découvrir le nouveau live publié mercredi 4 novembre.

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00 h 20 – États-Unis. Premiers bureaux de votes fermés DIRECT - La présidentielle américaine avec le meilleur de la presse internationale DIRECT - La présidentielle américaine avec le meilleur de la presse internationale

Les premiers bureaux de vote ont fermé dans les États du Kentucky et de l’Indiana, annonce CNN dans son live. Les premiers résultats, très partiels, qui arrivent comtés par comtés, sont favorables à Donald Trump, mais ils représentent pour le moment des zones qui avaient déjà voté en masse pour le président sortant en 2016, et ne sont pas forcément représentatifs de ce qui va se passer dans l’ensemble de ces États.

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23 h 25 – États-Unis. Un gouverneur républicain a voté Biden

Le gouverneur républicain du Vermont, Phil Scott, a déclaré à la presse qu’il avait voté pour Joe Biden, rapporte Seven Days, un journal du Vermont. Scott est le premier gouverneur républicain en exercice à révéler publiquement avoir voté pour le candidat démocrate, ajoute le Washington Post. “Cela a été un peu difficile pour moi, mais j’ai fini par voter Biden”, a-t-il déclaré aux journalistes. Critique du président américain, Phil Scott n’avait pas voté pour Trump en 2016, mais il n’avait pas non plus accordé son vote à Hillary Clinton.

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23 h 00 – États-Unis. Quand tomberont les premiers résultats ?

Les premiers bureaux de vote fermeront à minuit ce mercredi (heure de Paris) dans l’Indiana et le Kentucky, explique le New York Times. Puis “il y aura un flux constant de fermetures de bureaux toutes les heures, voire toutes les 30 minutes, jusqu’aux derniers, en Alaska [mercredi, à 7 h heure de Paris]”. Mais comme cette élection ne ressemble à aucune autre, les résultats ne tomberont peut-être pas mercredi matin. Dès 1h du matin, la Floride et la Géorgie, deux États-clés, sont “susceptibles d’avoir décompté les bulletins plus vite que les autres”. À partir d’1 h 30, la Caroline du Nord et l’Ohio, deux États pivots “essentiels” devraient “communiquer rapidement la majorité des résultats” mais continueront d’accepter les bulletins de vote par correspondance pendant plus d’une semaine. Si le résultat était serré, “nous pourrions ne pas savoir qui a gagné avant la mi-novembre”. À 2 h du matin, les bureaux ferment en Floride et dans trois autres États clés, le Michigan, la Pennsylvanie et le Texas. La chaîne d’information CNN annonce quant à elle des sondages de sortie des urnes à partir de 23 h ce mardi soir.

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22 h 32 – États-Unis. Les votes par correspondance devront tous être traités avant 16h30

Un juge fédéral ordonne le traitement en urgence de tous les bulletins de vote envoyés par courrier, rapporte Politico. Alors que de nombreux électeurs se sont tournés vers le vote par correspondance à cause de la pandémie de Covid-19, ce système de vote a suscité la controverse depuis que le ministre des Postes républicain Louis Dejoy a cherché à entraver l’acheminement des courriers à la fin de l’été. Le juge Emmet G. Sullivan a ordonné au service postal que tous les bulletins soient traités par les services postaux avant 16 h 30 le 3 novembre. Des inspecteurs mandatés par le juge doivent inspecter les centres postaux “pour veiller à ce qu’il n’y ait aucune forme de rétention et que tout bulletin clairement identifié soit expédié” écrit le site américain.

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22 h 19 – États-Unis. L’effet limité de Twitter sur la désinformation

Twitter a signalé pour la deuxième fois un tweet de Donald Trump pour son contenu “contesté ou trompeur sur l’élection”, depuis que le réseau a renforcé sa politique de lutte contre la désinformation, explique le New York Times. Le président américain écrivait lundi soir que la décision de la Cour suprême d’autoriser la Pennsylvanie à compter les bulletins de vote par correspondance reçus jusqu’à trois jours après le vote “permettrait une triche effrénée” et “provoquerait des violences dans les rues”. Le signalement est intervenu trente-six minutes après la publication, qui avait déjà été partagée 827 fois par minute, selon les chercheurs de l’Election Integrity Partnership. Ce chiffre est ensuite tombé à 151 par minute. Au total, “le message de Donald Trump a été retweeté plus de 55 000 fois et aimé plus de 126 000 fois”. Conclusion : pour être efficace, la décision devrait “être prise beaucoup plus rapidement”, en “une fraction de seconde”, selon Lisa Kaplan, spécialiste de la désinformation numérique.

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22 h 13 – États-Unis. “Un peu de légèreté”, please

“Vous aussi, vous êtes en train de sombrer dans une boulimie de fils d’actu déprimants ? demande BuzzFeed à ses lecteurs. Il n’y a sans doute pas que vous. Peut-être qu’à force de rafraîchir tous ensemble notre fil Twitter, nous finirons par faire venir les résultats de l’élection plus vite ?”

Pour le site américain, comme il y a peu de chances que cela fonctionne, autant prendre les choses avec “un peu de légèreté”. BuzzFeed relaie en effet des cartes du vote qui “ont été inventées de toutes pièces par des twittos, et c’est super drôle”. La carte ci-dessous, qui montre à quoi ressembleraient les États-Unis “si les gens votaient pour la couleur de leur jean”, est une des rares que la rédaction de Courrier international a comprises du premier coup :

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22 h 10 – États-Unis. Ces stars qui ne sont pas parties après l’élection de Trump

Ils avaient juré leurs grands dieux qu’ils “émigreraient au Canada, dans différents pays d’Europe, en Afrique du Sud ou même sur Jupiter”, en cas de victoire de Donald Trump il y a quatre ans. En attendant les résultats du scrutin de ce mardi 3 novembre, le site de la chaîne conservatrice Fox News se moque des personnalités qui sont finalement restées aux États-Unis. Parmi elles, l’humoriste Chelsea Handler, la chanteuse et actrice Miley Cyrus, ou encore Snoop Dogg. Le site Fox News rappelle ainsi qu’au lendemain de l’élection de 2016 le rappeur avait posté sur Instagram une photo de Toronto (au Canada) légendée “Je déménage”. Il ne s’est finalement jamais installé au Canada.

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22 h 07 – États-Unis. Votez et, surtout, ne vous laissez pas intimider !

Le site BuzzFeed poste sept conseils pour aller voter sans céder aux intimidations qui peuvent survenir dans un bureau de vote.

“Toute tentative d’intimidation contre des électeurs est un délit au regard des lois fédérales et des lois des États, où que vous habitez”, rappelle le site, qui égrène ensuite ses conseils. Le premier, le plus important : gardez vos droits à l’esprit. BuzzFeed rappelle à ses lecteurs quelles actions peuvent constituer des tentatives d’intimidation :

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22 h 04 – États-Unis. Paroles d’électeurs

Le Washington Post a demandé à ses lecteurs, un peu partout aux États-Unis, ce qui traversait leur esprit en ce jour d’élection. Voilà quelques unes de leurs citations :

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21 h 58 – Pakistan. Les républicains se sont éloignés d’Islamabad

Au Pakistan, les gens “s’efforcent de survivre” et la classe politique “s’écharpe”, si bien que personne ne se soucie du résultat de l’élection américaine, constate Dawn. L’homme d’affaires Amin Hashwani ne s’attend du reste “à aucun changement” après le 3 novembre : traditionnellement, les républicains sont plus à l’écoute d’Islamabad, mais aujourd’hui “c’est le gouffre profond entre les États-Unis et la Chine qui dicte la politique de Washington en Asie du Sud” et induit un rapprochement avec l’Inde, l’ennemi juré du Pakistan.

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21 h 49 – Russie. “Un voleur”, “un corrupteur patenté” ou “un espion” ?

Dans le journal de centre gauche Nezavissimaïa Gazeta, le journaliste spécialiste des questions internationales, écrivain et grand voyageur actuellement installé aux États-Unis Iouri Sigov dénonce le délabrement du système politique américain : “Pour la première fois de toute l’histoire américaine, les deux candidats s’accusent mutuellement de corruption, de vénalité, de magouilles financières et de machinations fiscales. Il en ressort que, quel que soit l’élu de l’Amérique, celle-ci sera dirigée soit par un voleur, soit par un corrupteur patenté, soit, ce qui n’est pas exclu, par un espion russe ou chinois.”

Ce qui se passe aujourd’hui, en 2020, lors de cette élection aux États-Unis, estime le titre, “avec de tels candidats et de tels partis, c’est une profanation pure de l’idée même d’élection”.

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21 h 39 – États-Unis. John Oliver au bord des larmes

Le présentateur de l’émission satirique Last Week Tonight diffusée sur HBO vient de voter pour la première fois aux États-Unis. John Oliver, qui vit dans le pays depuis 2006, a été naturalisé en décembre dernier, après un long parcours, indique le Los Angeles Times. Après avoir voté, il s’est confié à son collègue Stephen Colbert : “Franchement, c’était fou. Moi qui suis un immigré tout juste naturalisé – en décembre de l’année dernière –, j’attendais l’élection pour me sentir vraiment américain. Quand votre statut d’étranger est une source d’inquiétude permanente, le fait de recevoir votre passeport ne concrétise même pas vraiment la chose – il faut le mettre à l’épreuve, dans le système.”

Il a fait la queue pendant une heure et demie – ce qui serait impensable dans son pays natal, le Royaume-Uni, précise-t-il. “Dans la file d’attente, je me suis dit que ça y était, mais rien, je ne ressentais rien. J’ai donné mon nom, j’ai pris mon bulletin, rien. Je l’ai scanné dans la machine, la machine a dit ‘A voté’, et là j’ai presque fondu en larmes. Je te jure. Mes yeux se sont embués, et j’ai pensé : ‘Mais est-ce qu’on a le droit de pleurer dans un bureau de vote ?’”

21 h 30 – États-Unis. Une longue nuit… à se tourner les pouces ?

Les prochaines heures promettent de s’étirer dans l’attente des premiers résultats de la présidentielle. Dans un dessin publié sur son compte Twitter, la chaîne de télévision américaine CNN met en scène un éléphant (allégorie traditionnelle du parti républicain) et un âne (son équivalent pour le parti démocrate), assis sur un banc, à un mètre l’un de l’autre, au beau milieu d’un parc désert. “Est-ce qu’on est censés rester là à se tourner les pouces ?” demande l’éléphant, visiblement résigné. Et l’âne, bras croisés, de répondre : “T’as pas de pouces, mais oui.” Une longue nuit s’annonce.

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21 h 24 – Corée du Sud. Que va faire Donald Trump de sa retraite ?

Le journal Dong-a Ilbo s’interroge sur la retraite de Donald Trump : “Il sera automatiquement admis au club des anciens présidents, mais il n’aura probablement pas droit à un accueil chaleureux.” Après avoir émis plusieurs hypothèses quant aux activités du président américain après sa retraite, le journal conclut : “Qui sait ? Un plan d’investissement en Corée du Nord l’amènera peut-être à se montrer main dans la main avec [le dictateur nord-coréen] Kim Jong-un au stade de Pyongyang pour assister à un match de basket.”

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21 h 19 – États-Unis. Participation “très élevée” dans le Connecticut

Le taux de participation dans l’État du Connecticut approchait 50 % des électeurs inscrits à midi, selon CNN. “Si on ajoute les 25 % d’électeurs qui ont voté par procuration, on obtient à peu près 75 %… et il n’est que midi”, a déclaré la démocrate et secrétaire d’État du Connecticut Denise Merrill, devant un bureau de vote de West Hartford. ‘C’est merveilleux.” Selon la secrétaire d’État, le taux de participation à l’élection présidentielle de 2016 était de 75 %.

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21 h 06 – États-Unis. Un masque “I can’t breathe” pour voter

À Minneapolis (Minnesota) et à Louisville (Kentucky), les victimes des violences policières hantent l’esprit des électeurs, constate le New York Times. Sur le masque d’Elise Gibbons, favorable à Joe Biden, il est écrit “I can’t breathe” (“Je ne peux pas respirer”), soit les derniers mots prononcés par George Floyd, cet homme noir tué par un policier lors de son interpellation en mai dernier.

“Il y a tellement de gens en colère contre les forces de police”, souffle Shanna Davidson, une électrice de Louisville. Elle se souvient de la mort de Breonna Taylor, une ambulancière noire tuée par balles par la police de sa ville en mars. “[Le ressentiment] n’est pas nécessairement dirigé contre les policiers impliqués dans cette affaire, mais plutôt contre le racisme de l’institution, il faudrait entièrement revoir le système.”

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21 h 01 – Royaume-Uni. “Pourquoi il faut que ce soit Joe Biden”

L’hebdomadaire britannique The Economist a fait un pari risqué en consacrant la une de son numéro daté du 29 octobre au candidat démocrate à la présidentielle américaine, avec ce titre : “Pourquoi il faut que ce soit Joe Biden”.

Dans son éditorial, The Economist justifie son choix : “Le pays qui a élu Donald Trump en 2016 était un pays malheureux et divisé. Le pays à qui le locataire de la Maison-Blanche demande aujourd’hui de lui accorder un second mandat est encore plus malheureux et divisé.”

Pour l’hebdomadaire, si “Joe Biden n’est pas un remède miracle pour les maux dont souffre l’Amérique”, il est tout de même l’homme de la situation, car “il est outillé pour entamer la longue et difficile tâche de réparer un pays fracturé”.

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20 h 46 – Royaume-Uni. Un pari d’un million de livres sur Biden

“Le plus grand fan de Joe Biden pourrait être un parieur du Royaume-Uni”, écrit CNN Business. Les paris sur les élections sont interdits aux joueurs américains, mais le marché est florissant au Royaume-Uni, où un joueur a misé 1 million de livres sterling (soit 1,3 million de dollars) sur la victoire de Joe Biden. Selon les cotes actuelles, le (ou la) Britannique en question gagnerait 540 000 livres (soit près de 700 000 dollars) en cas d’élection du candidat démocrate.

La somme entre dans le top 3 des plus gros paris du site Betfair Exchange, derrière ceux portant sur une victoire de Rafael Nadal au tournoi de Roland-Garros en 2010 et une victoire de Floyd Mayweather Jr. lors de son combat de boxe contre Conor McGregor en 2017.

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20 h 44 – Mexique. Voter Trump, c’est “comme si une dinde militait pour Noël”

“Vive le Mexique ! Vive Trump ?” titre un éditorialiste désabusé dans El Universal. De fait, écrit-il, “un Mexicain qui défend Trump, c’est comme si une dinde militait pour Noël”. Trump n’a jamais caché “sa haine débordante pour le Mexique”. Il a humilié les Mexicains, les traitant de “violeurs, de narcos et même d’animaux”. Il a forcé le Mexique à “faire le sale boulot” en matière d’immigration illégale, en obligeant le pays à retenir les migrants. Pourtant, le gouvernement mexicain a pris parti pour le candidat républicain, rappelle l’auteur, et cela au nom d’un accord de libre-échange signé entre le Mexique, les États-Unis et le Canada “qui volera de toute façon en éclats”, quel que soit le vainqueur de l’élection.

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20 h 35 – États-Unis. Kanye West a voté… pour lui-même

Kanye West a fait part de son vote le mardi 3 novembre sur Twitter, avec ce commentaire : “Dieu est d’une grande bonté. Aujourd’hui, c’est la première fois de ma vie que je vote à une présidentielle, et je vote pour quelqu’un en qui j’ai vraiment confiance… : moi.”

Le rappeur de 43 ans avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle le 4 juillet, jour de la fête de l’Indépendance. Se présentant sous les couleurs d’un improbable Birthday Party (parce que “quand nous gagnons c’est l’anniversaire de tout le monde”, avait-il déclaré), il n’a été officiellement inscrit comme candidat que dans 12 États sur 50. Les sondages le créditent “de quelques points à peine – quand ils interrogent les sondés sur sa candidature”, précise le site d’actualité politique The Hill.

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20 h 26 – Les “iconiques” stickers “A voté” sont partout…

…Et ils ne sont pas les mêmes en fonction de l’endroit où vous vous trouvez aux États-Unis. La chaîne américaine CNN publie une vidéo montrant à quoi ressemblent ces différents badges fièrement affichés par les électeurs sortis des urnes :

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20 h 21 – Voter en combinaison de protection

Des électeurs positifs au Covid-19 votent sur un trottoir à Saint-Louis (Missouri), en équipement de protection :

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20 h 17 – Hongrie. Trump laisse Orbán tranquille, pourvu que ça dure

“Orbán mise tout sur la victoire de Trump”, écrit le portail Telex, rappelant que les relations entre Washington et Budapest se sont considérablement détériorées quand le tandem Barack Obama-Joe Biden dirigeait les États-Unis. “Trump laisse Orbán tranquille tant que la Hongrie se procure des armes américaines pour des sommes astronomiques. Si les démocrates l’emportent, ils pourraient de nouveau sanctionner des fonctionnaires et des proches du gouvernement hongrois, comme à l’automne 2014, quand la Maison-Blanche voyait d’un mauvais œil la corruption magyare et les actions de l’exécutif contre les ONG et la liberté de la presse.”

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20 h 13 – Belgique. Comptons avant tout sur nous-mêmes, pas sur Biden

“Faites comme si le nom du vainqueur ne changeait rien.” C’est ce que prône un professeur de relations internationales dans le journal belge De Morgen. Car, quel que soit le futur locataire de la Maison-Blanche, “l’Union européenne (UE) doit se tenir prête à défendre ses propres intérêts”. Or, “nous autres Européens voyons trop souvent notre alliance avec les États-Unis comme une excuse pour ne plus penser par nous-mêmes”.

Pour Sven Biscop, les Européens doivent à tout prix éviter l’erreur qu’ils ont commise en 2008, quand ils ont cru que l’avènement d’Obama suffirait à tourner la page des années Bush et à les placer au centre des préoccupations américaines. Certes, si Biden est élu, il prendra des positions plus proches de celles des Européens sur la scène internationale. Mais cela ne change rien au fait que “l’UE doit déterminer elle-même ses relations avec les autres grandes puissances, en fonction de sa propre opinion à leur sujet et de ses propres intérêts”.

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20 h 08 – États-Unis. Une campagne massive de désinformation par SMS ?

Dans le Michigan, la procureure générale Dana Nessel a mis en garde les électeurs contre des SMS suspects cherchant à semer la confusion sur le processus électoral ce mardi 3 novembre. D’après le Washington Post, ces SMS évoquaient un bug informatique des machines à voter, impliquant que les personnes qui avaient “l’intention de voter pour Joe Biden” devaient choisir le président Trump, et vice versa.

D’après le quotidien américain, des services d’appels automatisés ont passé environ 10 millions d’appels aux États-Unis ces dernières semaines, pour demander aux gens de rester chez eux. De quoi alimenter les craintes “liées à une campagne de désinformation sur les smartphones des Américains” le jour du scrutin.

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20 h 06 – Nous voilà de retour sur ce live, après une pause éclair !

Royaume-Uni. “Reléguer Trump aux oubliettes”

“Je vote pour rendre à l’Amérique son train-train”
Lionel Shriver
Écrivaine

Comme 95 millions de ses compatriotes, Lionel Shriver a voté en avance. Et force est de constater que l’auteure à succès, à qui l’on doit notamment Il faut qu’on parle de Kevin, l’a fait sans grand enthousiasme : “Le but de mon bulletin de vote ? Reléguer Trump aux oubliettes comme une aberration historique d’un seul mandat, et installer à la présidence des États-Unis un vieux briscard de la politique politicienne démocrate dont les compétences cognitives restent douteuses”, soupire-t-elle dans l’hebdomadaire britannique The Spectator.

“Bien des électeurs de Biden doivent être, comme moi, partagés quant à sa victoire”, poursuit Shriver. De sa position, considérée comme trop souple, sur l’immigration à sa volonté d’augmenter drastiquement les dépenses publiques, en passant par son âge avancé, les doutes sont nombreux. “Mais il a des avantages. Son programme pour la santé vaut mieux que pas de programme du tout pour la santé. Un président qui tombe parfois dans des dérapages verbaux vaut mieux qu’un président qui ne sait pas parler du tout.” Pas de champagne donc dans le frigo de la romancière, ce soir. “Plutôt que des bulles, ce sera vodka pour moi. Une bien glacée. Double, même.”

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19 h 29 – États-Unis. Le Dow Jones en hausse au matin de l’élection

La Bourse de New York ne craint pas les résultats de l’élection. Ce mardi matin, à New York, les trois principaux indices américains sont à la hausse : le Dow Jones à +2,4 %, l’indice de référence S & P 500 à +2,2 %, et le Nasdaq (valeurs technologiques) à +2,1 %. Pour le Wall Street Journal, même si les actions “se sont généralement bien comportées sous le président Donald Trump”, le S & P 500 ayant “bondi de 55 % depuis les élections de 2016”, le marché parie sur la victoire de Joe Biden à la Maison-Blanche et des démocrates au Congrès, qui serait assortie d’un “plan de relance généreux pour stimuler l’activité économique”.

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19 h 23 – États-Unis. Trump : “S’il y a une victoire, je pense qu’elle sera pour nous”

Trump compte-t-il prendre les devants et se déclarer vainqueur ce soir si les premiers résultats lui sont favorables ? La question lui a été posée ce matin par téléphone dans l’émission Fox and Friends de la chaîne Fox News, et le président américain a donné une “réponse vague”, selon BuzzFeed :

“S’il y a une victoire, je pense qu’elle sera pour nous, je pense que les sondages sont, vous savez, [intentionnellement] décourageants. Et je pense que nous aurons la victoire. Mais seulement quand la victoire sera déclarée. Vous savez, il n’y a pas de raison de jouer à ces petits jeux. Je pense que nous aurons la victoire.”

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19 h 09 – Corée du Sud. Que va faire Donald Trump de sa retraite ?

Le journal Dong-a Ilbo s’interroge sur la retraite de Donald Trump : “Il sera automatiquement admis au club des anciens présidents, mais il n’aura probablement pas droit à un accueil chaleureux.” Après avoir émis plusieurs hypothèses quant aux activités du président américain après sa retraite, le journal conclut : “Qui sait ? Un plan d’investissement en Corée du Nord l’amènera peut-être à se montrer main dans la main avec [le dictateur nord-coréen] Kim Jong-un au stade de Pyongyang pour assister à un match de basket.”

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19 h 08 – Russie. “Pas beaucoup d’illusions”

Dans une interview donnée au quotidien Kommersant, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que la Russie, “réaliste”, ne se faisait “pas beaucoup d’illusions” quant à l’amélioration de ses relations avec les États-Unis à l’issue de la présidentielle. Cela étant, il a précisé que la Russie “accepterait avec respect le choix du peuple américain, quel qu’il soit”, et qu’elle était “prête à une collaboration constructive avec le vainqueur de la course à la Maison-Blanche, quel que soit son parti”.

Il a refusé de développer ses commentaires sur la présidentielle américaine, arguant que la Russie “était déjà suffisamment accusée d’ingérence dans les affaires intérieures des États-Unis et de tentative d’influence sur les processus électoraux”.

Sergueï Lavrov a toutefois ajouté : “Malheureusement, il faut reconnaître que le dialogue avec la Russie reste l’otage des luttes partisanes internes aux États-Unis, qui ont une influence tout à fait substantielle sur la rhétorique des candidats à la présidentielle et sur la pratique politique des dirigeants américains sur la scène mondiale.”

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19 h 07 – Corée du Sud. Encore et toujours ce même “système électoral aberrant”

“Les États-Unis et leur système électoral aberrant : s’agit-il vraiment d’un pays démocratique ?” C’est ainsi que l’hebdomadaire Sisa Journal titre un article consacré à l’élection présidentielle américaine rappelant que “les modalités de dépouillement et les critères de validité sont différents selon les États.” “On n’imagine pas de telles différences entre Séoul et Busan”, s’exclame le journaliste, citant la capitale et la deuxième ville sud-coréennes.

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19 h 04 – La photo

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18 h 42 – États-Unis. “Votez !” exhortent les stars

“Un marathon mêlant conversations, vidéos rares et performances en direct avec des dizaines de vedettes de la télévision et de stars de Broadway” : telle est, ainsi résumée par le magazine Time Out New York, la promesse de Stars in the House, une émission de dix heures diffusée en direct sur YouTube depuis 9 heures ce matin, heure de New York.

Animé par deux figures de Broadway (l’auteur, musicien et acteur Seth Rudetsky et son mari, le producteur James Wesley), ce direct a pour but d’inciter les citoyens à voter, dans la bonne humeur. Il devrait notamment voir défiler les acteurs Annette Bening, Marcia Cross (Desperate Housewives) et Ben Stiller. Hier, le lundi 2 novembre, l’émission Telethon for America avait déjà rassemblé sur YouTube une brochette de stars appelant à voter, parmi lesquelles l’humoriste Amy Schumer ou encore les acteurs Mark Ruffalo et Orlando Bloom.

18 h 41 – États-Unis. Comment garder son sang-froid un jour d’élection

Le duel entre Joe Biden et Donald Trump met les nerfs des Américains à rude épreuve. Dans un texte publié aujourd’hui par The Washington Post, la chroniqueuse Jennifer Rubin explique comment rester “sain d’esprit” malgré les temps troublés, tout en rappelant qu’il faudra s’armer de patience, puisque les bulletins de vote ne seront peut-être pas tous comptabilisés dès cette nuit. “Anxieux, furieux, confiant ?” demande quant à lui le site Mother Jones. En fonction de la réponse renseignée par le lecteur, le site propose des informations adaptées qui justifient l’humeur des uns et des autres.

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18 h 40 – République tchèque. L’Europe centrale “croise les doigts”

Respekt fait un parallèle entre la situation politique qui règne dans divers pays d’Europe centrale et celle des États-Unis. L’hebdomadaire libéral estime que “les États-Unis se trouvent dans un état de ‘guerre civile froide’. Trump n’a pas inventé la polarisation, mais sa réélection serait la garantie que le clivage de la société et l’effritement de la démocratie se poursuivront. Pour se maintenir au pouvoir, il mène une guerre de repli contre le système politique de son propre pays. C’est pourquoi les Américains feraient mieux d’élire Joe Biden, dont on sait qu’il comprend le principe de démocratie et veut apaiser les tensions. En Europe centrale, il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts.”

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18 h 39 – Hongrie. Trump et Orbán toujours bons amis

Pour le Premier ministre hongrois conservateur Viktor Orbán, très proche de Donald Trump, le républicain représente incontestablement la meilleure option, relate l’hebdomadaire libéral HVG : “Orbán espère pouvoir continuer ses conversations de cuisine avec son président préféré.” “Parfois, j’aimerais être aussi jeune que Donald Trump, même s’il est plus âgé que moi de vingt ans, comme l’indiquent nos papiers d’identité”, disait-il au début d’année.

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18 h 38 – États-Unis. À San Francisco, tous aux urnes

Le San Francisco Chronicle souligne que les habitants de la métropole de Californie du Nord, dont le cœur penche traditionnellement pour les démocrates, sont sur la bonne voie pour battre leur record de participation électorale, qui date de 1944. Cette année-là, 86,82 % des habitants de la ville inscrits sur les listes électorales s’étaient déplacés pour voter. Les élections s’étaient soldées par la victoire du président démocrate Franklin Delano Roosevelt, réélu pour un quatrième mandat à la Maison-Blanche.

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18 h 37 – Liban. “Biden est un moindre mal, mais…”

A priori, la position du Moyen-Orient face au scrutin devrait être évidente, écrit L’Orient-Le Jour à Beyrouth, puisqu’en quatre ans l’action de Trump “a eu pour principal effet de galvaniser les autocrates locaux et la droite israélienne”. Non seulement il est “le président américain qui sera allé le plus loin dans le soutien inconditionnel à l’État hébreu”, mais en plus il a pratiqué une diplomatie selon laquelle “les peuples n’existent pas et les leaders locaux bénéficient d’un blanc-seing pour réprimer à tout va sur la scène intérieure, à condition que cela ne heurte pas les intérêts américains”.

Néanmoins, sur le dossier iranien, Trump a eu un mérite – notamment pour “ceux qui perçoivent la République islamique et ses alliés comme une menace existentielle, et ils sont nombreux” : il a fait la démonstration qu’on pouvait “[taper] du poing sur la table sans que cela ne provoque une nouvelle guerre régionale”.

Pour le quotidien, il existe sûrement “un juste milieu” entre la diplomatie d’Obama et “la pression maximale de Donald Trump”. Si Biden était élu et qu’il parvenait à trouver cette voie intermédiaire, “il serait alors mieux qu’un moindre mal pour la région”.

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18 h 36 – Italie. Salvini avec un masque de Trump

Dans cette vidéo de la chaîne La 7, on peut voir le leader de la Ligue se faire interviewer avec un masque “Trump 2020”, qu’il a déjà porté par le passé.

Interviewé par la journaliste, l’ancien ministre de l’Intérieur a déclaré : “En démocratie, quiconque gagne a raison, et les États-Unis sont la plus grande démocratie occidentale. Mais Trump est le premier président, depuis de nombreuses années, à ne pas avoir lancé de guerre au hasard dans le monde, contrairement à ses prédécesseurs démocrates.”

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18 h 35 – États-Unis. Première victoire symbolique pour Joe Biden

Le petit village de Dixville Notch, dans le New Hampshire (Nord-Est), a soutenu le candidat démocrate par cinq voix contre zéro pour son adversaire Donald Trump. Cette commune vote depuis des décennies à minuit. Dans une vidéo partagée par The Guardian, Joe Biden, en visite en Pennsylvanie, a réagi en déclarant : “Si j’applique les principes de Trump, je n’ai plus qu’à me déclarer vainqueur ce soir.”

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18 h 34 – Venezuela. Maduro crie au complot

Quelques jours avant le scrutin, le dirigeant vénézuélien, Nicolás Maduro, a fait part de sa certitude, relayée par le site vénézuélien Panorama, selon laquelle “Donald Trump a [vait] chargé [l’opposant] Juan Guaidó et [le président colombien] Iván Duque de provoquer un événement effroyable au Venezuela”. Le dirigeant a assuré que ces deux personnalités politiques sud-américaines planifiaient “de violentes attaques et un déchaînement de violence pour faire basculer le vote en Floride” en faveur de Donald Trump.

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18 h 32 – États-Unis. Trump “gonflé à bloc”, Biden en “burn-out”

Alors que tous les yeux sont rivés sur les bureaux de vote outre-Atlantique, le Boston Globe relève le paradoxe de cette élection : “Dans une totale inversion des rôles et malgré les sondages [qui donnent une large avance à Joe Biden], les démocrates sont inquiets et les supporters de Trump, confiants”, note le quotidien de Boston.

Un paradoxe que l’on retrouve aussi à la une du New York Post. Le tabloïd conservateur new-yorkais a en effet décidé de mettre à la une un Trump “gonflé à bloc” face à un Biden en “burn-out”.

18 h 27 – Royaume-Uni. On ne parle jamais des réussites de Trump

Et si Trump créait une nouvelle fois la surprise ? Dans les colonnes du Daily Telegraph, le Britannique Douglas Murray explique à ses compatriotes “pourquoi tant d’Américains aiment encore Trump”. D’après l’essayiste conservateur, les succès du président américain ne parviennent jamais jusqu’au Royaume-Uni. “On entend seulement parler de ses échecs.”

Pourtant, en matière de politique étrangère, le maître dans L’Art du deal s’est transformé en “artisan de la paix” au Moyen-Orient. “Et l’opinion américaine s’en rend bien compte.” En matière de politique économique, juste avant la crise du Covid-19, “le chômage était au plus bas aux États-Unis, et des centaines de milliers d’emplois étaient créés tous les mois”.

Pour ce faire, le chef de l’État “a pris des décisions qu’aucun président américain avant lui n’avait osé prendre, avec des accords négociés et des barrières douanières imposées qui ont été pour les entreprises américaines autant d’incitations à créer des emplois”.

Au sujet de la pandémie, justement, Murray souligne que, avec son insistance sur la distanciation physique, le taux de mortalité et le port du masque, Biden promet un avenir “lugubre” aux électeurs. Trump, d’un autre côté, “veut remettre l’Amérique en marche et minimiser l’importance du virus pour valoriser l’occasion unique qui s’offre à l’Amérique. Le monde a beau s’attendre à ce que Biden l’emporte, moi qui suis dans l’œil du cyclone, je n’écarterais pas une nouvelle surprise.”

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18 h 25 – Canada. Justin Trudeau pencherait du côté de Joe Biden

Sorti d’une certaine réserve au sujet des élections américaines le lundi 2 novembre, observe La Presse, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a admis qu’il serait sans doute moins difficile de travailler avec Joe Biden, lors d’une interview accordée à une radio privée montréalaise. “S’il y a un changement [de président], il y a des choses qui vont peut-être être moins difficiles, par rapport à l’environnement, par exemple. Mais les démocrates ne sont pas nécessairement moins protectionnistes. Il va toujours y avoir différents enjeux à gérer.”

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18 h 23 – Iran. L’ayatollah Khamenei caustique

L’ayatollah Ali Khamenei s’est moqué ouvertement des élections américaines à la télévision iranienne aujourd’hui, rapporte The Hill. “Le président sortant [Donald Trump], qui est censé organiser les élections, déclare lui-même que ce sont les élections les plus truquées de l’histoire des États-Unis. Qui affirme cela ? Le président en place, qui supervise lui-même le scrutin. Son adversaire l’accuse de tricheries à grande échelle. Voilà la démocratie américaine.”

Le chef suprême de la République islamique d’Iran a prédit qu’un tel empire “ne durera [it] pas longtemps”. “Il est évident que, lorsqu’un régime en est rendu à un tel point, il n’en a plus pour très longtemps et sera bientôt détruit”, a-t-il ajouté à la veille de la commémoration des quarante et un ans de la prise d’otages survenue à l’ambassade américaine de Téhéran le 4 novembre 1979.

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18 h 23 – Cuba. Vingt lignes et puis c’est tout

Une vingtaine de lignes dans la section internationale, et aucune colonne d’opinion : c’est la place que consacre le journal du régime cubain, Granma, à l’élection présidentielle américaine. “Le monde a les yeux rivés sur l’élection présidentielle aux États-Unis”, titre Granma, qui se limite à décrire succinctement le rapport de forces entre les deux candidats et à évoquer “la fin d’un processus électoral marqué par la crise du Covid-19 et les violences policières”.

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18 h 22 – États-Unis. Michael Moore plus optimiste pour les démocrates cette année

En 2016, le réalisateur de Bowling for Columbine avait été parmi les rares personnalités à prédire l’élection de Donald Trump. Cette année, Michael Moore a fait part de ses “ruminations” à The Hollywood Reporter. L’entretien est décrit comme “un monologue de fin de soirée” livré à la veille de l’élection. Tout en invitant à ne pas “sous-estimer” ce “génie du mal” qu’est à ses yeux Donald Trump, le documentariste pense que “les gens sont plus mobilisés cette fois” et que les jeunes, notamment, vont voter en masse pour Joe Biden. “Depuis l’élection de Trump, plus de 15 millions de jeunes ont atteint l’âge de voter. […] Ils constituent la première catégorie d’électeurs en faveur de Biden aujourd’hui. L’Amérique que j’observe à présent est beaucoup plus progressiste, et même plus progressiste que le candidat démocrate lui-même”, affirme Moore.

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18 h 20 – Émirats arabes unis. “Tous les pays du Golfe préfèrent Trump”, selon l’universitaire émirati Abdulkhaleq Abdulla, éminence grise du pays pour les affaires étrangères. Sur la chaîne Russia Today, il explique : “Il y en a qui ont été déçus par sa personne, mais les quatre années de sa présidence ont eu beaucoup de répercussions positives pour les pays du Golfe. Notamment pour ce qui est de la politique du bâton vis-à-vis de l’Iran.” Cela étant, quel que soit le résultat du scrutin, Abdulkhaleq Abdulla est confiant : “Les États-Unis ne vont pas se désengager du Golfe, qui reste une région de la plus grande importance stratégique pour Washington et les autres grandes capitales du monde.”

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18 h 18 – Angola. Trump et l’Afrique : indifférence ou non-ingérence ?

Quelles seront les conséquences de l’élection américaine sur le continent africain ? C’est la question à laquelle tente de répondre l’écrivain angolais João Melo dans le journal portugais Diário de Notícias. Une élection transformée, note-t-il, “en une espèce de référendum contre la figure de Trump”, lequel s’est distingué lors de son mandat par son absence de politique africaine.

Un désintérêt qui pourrait être interprété comme une volonté de non-ingérence et considéré par les dirigeants africains “comme un feu vert” pour mener une politique identique à la sienne, autoritaire, “avec ses tics autocratiques”. João Melo relève aussi que “de nombreux dirigeants évangéliques africains soutiennent publiquement Trump”.

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18 h 16 – Porto Rico. L’île n’a pas oublié le papier toilette de Trump

Une journaliste latino-américaine écrit dans un tweet que, “si la gouverneure de Porto Rico a déclaré son soutien à Trump, nombre de Portoricains se souviennent parfaitement du jour où, en 2017, après le passage de l’ouragan Maria, le président Trump s’est rendu sur l’île pour afficher son prétendu soutien et leur a jeté des rouleaux de papier hygiénique comme on marque un panier en NBA”. L’île de Porto Rico est un territoire non incorporé aux États-Unis et ne vote donc pas aujourd’hui. Seuls les Portoricains qui résident dans un État américain et sont inscrits sur les listes électorales peuvent aller aux urnes. Ils sont nombreux en Floride, par exemple, l’un des États clés de ce scrutin présidentiel.

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18 h 10 – Hongrie. Avec Biden, nous avons plus à perdre qu’à gagner

Selon un spécialiste de politique étrangère, auteur d’un article sur le portail Azonnali, une réélection de Trump serait objectivement plus bénéfique pour les relations américano-hongroises. “D’un côté, Biden considère que la Hongrie est dirigée par un régime non seulement illibéral, mais aussi totalitaire. De l’autre, la politique pro-israélienne de la Hongrie et son positionnement sur d’autres sujets jouissent d’une image positive auprès de Trump. Bien sûr, pour un Hongrois de l’opposition, l’idée de voir Biden critiquer sévèrement Orbán semble attrayante. Mais gagnerons-nous vraiment au change ? Les discours de Biden ne renverseront pas le gouvernement Orbán, nos perspectives internationales se rétréciront et le dialogue avec la Hongrie s’abrutira.”

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18h00 – Belgique. Le hold-up de l’élite

“De plus en plus d’Américains doivent s’en sortir avec de moins en moins de ressources”, constate le magazine hebdomadaire du quotidien De Standaard, sous le titre : “Le hold-up des 1 %”. “Bien sûr que le mandat de Donald Trump a été une catastrophe, mais cela faisait longtemps que le fossé social se creusait dans la société américaine”, écrit le journal, rappelant que la pandémie de Covid-19 n’a fait qu’aggraver des disparités à l’œuvre depuis des dizaines d’années.

De Standaard Magazine cite notamment une enquête du Pew Research Center selon laquelle, en 1964, 64 % des Américains pensaient que le gouvernement représentait les intérêts de toute la population. “Aujourd’hui, 76 % sont convaincus du contraire : c’est-à-dire que les dirigeants du pays ne défendent les intérêts que d’une minorité.”

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17 h 52 – Brésil. L’avenir de notre pays est aussi en jeu

Les élections américaines, quel que soit leurs résultats, préoccupent le milieu brésilien des affaires, commente le magazine Exame, pour qui “le Brésil aussi a son avenir en jeu aujourd’hui”.

Si Donald Trump est réélu, le président Jair Bolsonaro pourrait continuer à vouloir servir les intérêts du président américain, comme il l’a fait récemment en prolongeant de quatre-vingt-dix jours l’exonération de taxes sur l’importation d’éthanol de maïs américain, une décision désapprouvée par l’agrobusiness brésilien. Mais si Joe Biden l’emporte, la question environnementale, et en particulier celle de la déforestation galopante de l’Amazonie, pourrait devenir lancinante pour le Brésil.

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17 h 51 – Israël. Trump, fossoyeur de l’influence américaine

Le quotidien israélien Ha’Aretz publie une tribune au vitriol contre le bilan diplomatique de Donald Trump au Moyen-Orient. Dans son texte, intitulé “Trump aura peut-être réussi l’impossible : laisser le Moyen-Orient dans un état encore plus catastrophique qu’avant son arrivée au pouvoir”, l’analyste Zvi Bar’el liste les échecs américains sur les dossiers iranien, syrien, afghan et irakien. Selon l’éditorialiste, le président Trump a réduit les États-Unis au rang de “fantôme” et sape durablement l’influence américaine au profit de la Turquie et de la Russie.

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17 h 49 – Slovénie. “Go, win, Trump.”

Le Premier ministre slovène, Janez Jansa (droite conservatrice, proche du dirigeant hongrois Viktor Orbán), a indiqué sur Twitter soutenir la réélection de Donald Trump. “Nous respectons la vie privée difficile et tragique de Joseph Biden et ses réalisations politiques d’antan. Toutefois, s’il était élu, il serait l’un des présidents les plus faibles de l’histoire. Or, plus que jamais, le monde libre a désespérément besoin d’États-Unis forts. Go, win, Donald Trump”, a écrit Jansa dans un tweet cité par l’hebdomadaire Mladina.

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17 h 40 – États-Unis. Biden visite la maison de son enfance

Le candidat démocrate, Joe Biden, s’est rendu aujourd’hui en Pennsylvanie, État clé qui pourrait être l’arbitre de la présidentielle. Il est allé visiter la maison de son enfance dans la petite ville de Scranton. Selon The Hill, qui a diffusé une vidéo de cette visite sur Twitter, Biden y a notamment été accueilli par des partisans clamant : “Transforme l’essai, Joe !”

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17 h 35 – États-Unis. Les magasins et la Maison-Blanche barricadés

Les commerçants prennent des mesures sans précédent pour se prémunir contre le chaos lié aux élections, même à Washington, selon le New York Times : des panneaux de contreplaqué sont apposés “partout” et la Garde nationale a été mobilisée. Les boutiques de la rue commerçante Rodeo Drive, à Los Angeles, ont été bardées de planches, signale le Washington Post, de même que les enseignes chics de Magnificent Mile, à Chicago, ou de la Ve Avenue, à New York. Une situation que Donald Trump a qualifiée de “triste” sur les ondes de Fox News, mardi matin.

De plus, comme le rapporte Curbed, la sécurité autour de la Maison-Blanche a encore été renforcée avant le scrutin. Avec notamment une clôture “anti-escalade”.

À lire aussi: Présidentielle américaine. À Washington, la Maison-Blanche est “littéralement barricadée”
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17 h 10 – Croatie. Zagreb devrait soutenir Biden

“À la différence de Trump, qui ne comprend pas bien ce qui se passe dans le monde, Biden a averti en 2001 déjà que les Balkans et l’Europe de l’Est avaient un rôle clé pour la sécurité de l’Europe et des États-Unis. Il l’a à nouveau dit durant la campagne, en annonçant qu’il soutiendrait l’intégralité territoriale de la Bosnie-Herzégovine, ainsi que son adhésion à l’UE et à l’Otan. C’est aussi la politique croate”, rappelle Jutarnji List.

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17 h 07 – Belgique. Le monde de la culture dit “Du balai !”

“Les élections américaines ont toujours fasciné les artistes. Mais avec Trump on atteint des records (d’impopularité), observe Focus. Le supplément culturel du magazine belge Le Vif-L’Express propose un “inventaire avant liquidation”.

Focus se penche sur la façon dont les séries et la littérature américaines ont réagi – après une période de sidération – à cette époque pendant laquelle la réalité s’est mise à dépasser la fiction. Il propose aussi un top 5 des morceaux anti-Trump, dont Commander in Chief de Demi Lovato, America de Sufjan Stevens, ou encore This Is America de Childish Gambino.

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17 h 03 – Vietnam. Quelle politique américaine vis-à-vis de la Chine ?

Les Vietnamiens soutiennent Donald Trump selon les sondages en ligne de plusieurs titres de la presse vietnamienne, rapporte l’hebdomadaire Nikkei Asia. Parmi les lecteurs de Tuoi Tre, l’édition numérique du journal de l’Union de la jeunesse de Hô Chi Minh-Ville, 78 % choisissent le candidat républicain sortant. Son score atteint 80 % auprès du lectorat de Thanh Nien, un autre média de la principale ville du sud du pays.

Une des raisons de ce plébiscite pourrait se trouver dans les explications données au Nikkei Asia par Nguyen Ngoc Vinh, ancien rédacteur en chef de Tuoi Tre. Selon lui, “si Trump l’emporte, sa politique sera sans doute bénéfique au Vietnam en mer de Chine du Sud”. Le Vietnam est un des pays de la région en conflit avec la Chine dans ce territoire maritime stratégique. “En revanche, si Joe Biden est élu, poursuit le journaliste, ce sera un désastre pour nous, car traditionnellement les présidents démocrates ont montré une certaine indulgence envers la Chine, en particulier durant les présidences Clinton [1992-2000] et Obama [2008-2016].”

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16 h 42 – Chine. Pour ou contre la démocratie

“Un vote pour Trump est un vote contre la démocratie” : le dessin de Badiucao, l’un des rares caricaturistes politiques chinois. Originaire de Shanghai, il réside en Australie depuis 2009, où il lance des critiques au pouvoir chinois à travers ses caricatures. En 2019, il obtient le prix Robert Russell du courage dans le dessin de presse de l’organisation Cartoonists Rights Network International.

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16 h 40 – VIDÉO. File d’attente impressionnante devant un bureau de vote de Philadelphie

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16 h 35 – Colombie. Les voix des Latinos seront décisives

Le vote latino aux États-Unis est de première importance, explique El Tiempo en Colombie, et tout particulièrement en cette élection de 2020 : “Il est probable que ce soit le vote des électeurs d’origine hispanique qui en dernier ressort décidera de qui se verra remettre les clés du Bureau ovale.” Sur les 40 millions de nouveaux votants de 2020, 15 millions sont des Latinos, qui représentent 13,3 % du total des électeurs. Ils sont très présents dans des États qui peuvent faire basculer l’élection, comme la Floride, l’Arizona, le Nevada et la Caroline du Nord. Et, traditionnellement, ils votent pour le candidat démocrate.

16 h 28 – Dans nos archives. L’abécédaire de Trump

“Alt right”, isolationnisme, mur, Palm Beach, Twitter… Au moment de l’arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump, nous avions publié un dictionnaire du nouveau président américain, pour détailler tous les mots qui ont fait leur entrée dans le vocabulaire politique américain pendant ses premiers mois de mandat. Notre numéro spécial du 19 janvier 2017 était titré “Trump de A à Z”. À lire (ou à relire) en ce jour d’élection.

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16 h 23 – Dans nos archives. Il y a quatre ans : 9 novembre 2016, le choc

Donald Trump, l’imprévisible. “Donald Trump a été élu 45ème président des États-Unis. Voilà des mots que nous espérions ne jamais écrire mais M. Trump a surfé sur une vague déclenchée en partie par les électeurs des campagnes et de la Rust Belt [la “ceinture de la rouille” désigne la région désindustrialisée du nord-est des États-Unis] qui se sentaient exclus par l’establishment politique – à la stupéfaction des sondeurs […] Tous les Américains doivent accepter le jugement des électeurs et travailler ensemble à ce que le résultat soit le meilleur pour notre pays et le monde”, écrivait le Washington Post le 9 novembre 2016, au lendemain de l’élection de Donald Trump. En fera-t-il de même pour l’élection du 46ème président américain ?

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16 h 18 – L’élection à la une des journaux américains !

Elle s’étale à la une de tous les quotidiens ce mardi 3 novembre : découvrez notre diaporama sur l’“Election Day” vu par la presse américaine, juste ici !

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16 h 17 – Brésil. Bolsonaro dénonce des “ingérences” étrangères dans l’élection

Les élections américaines attisent des “intérêts mondiaux” et, “par conséquent, il y a de forts soupçons d’ingérence d’autres puissances dans le résultat final des urnes”, a affirmé ce matin le président brésilien, Jair Bolsonaro, dans une série de tweets, sans citer de pays en particulier. Le leader d’extrême droite a ajouté que son propre pays pourrait être la cible “d’une interférence étrangère déterminante” lors de l’élection présidentielle de 2022, et ce alors que “l’Amérique du Sud penche à gauche”.

16 h 06 – Mexique. Quelle position commerciale sans Donald Trump ?

“Trump ou Biden ?” se demande El Financiero, le quotidien mexicain des affaires, qui souligne combien “le monde a aujourd’hui les yeux rivés sur les États-Unis”. Et le journal de rappeler l’une des craintes du Mexique en cas de victoire de Joe Biden : “Le Mexique pourrait alors perdre la position commerciale” privilégiée dont il bénéficie depuis que Trump a déclenché une guerre commerciale contre la Chine. Le Mexique est en effet devenu, en 2019, le premier partenaire commercial de son voisin du Nord.

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16 h 04 – Arménie. La dernière présidentielle de “l’âge d’or” américain

“Très bientôt, le monde cessera enfin de contempler comment deux personnes âgées et pas en très bonne santé s’échinent à démontrer que leur intellect est intact et leur corps toujours jeune – piètre spectacle”, écrit le journal arménien Golos Armenii. Et d’ajouter que l’on pourrait ne pas s’intéresser du tout à l’élection présidentielle américaine, si ce n’est que “beaucoup dans le monde et dans notre région [du Caucase du Sud] dépendent des résultats de ce scrutin”. Selon ce journal, après le 3 novembre commencera “une nouvelle étape historique, et la démondialisation – inarrêtable – continuera”. Le monde sera multipolaire, présage Golos Armenii, car “aucune des deux équipes” qui aspire à occuper la Maison-Blanche “n’est capable de contenir et la Russie et la Chine en même temps”. Et de conclure : “L’âge d’or de la superpuissance [américaine] est bel et bien révolu.”

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16 h 02 – Serbie. Un gouvernement un peu moins trumpiste

Le gouvernement en place à Belgrade apporte son soutien à Trump, mais avec plus de prudence qu’il y a quatre ans, à en croire le quotidien Blic. “La réélection de Trump permettrait une plus large marge de négociations dans la recherche d’une solution pour le Kosovo”, commente le journal, alors qu’à la veille des élections Washington a organisé la signature d’un accord de normalisation économique entre Belgrade et Pristina. “Mais la victoire de Biden faciliterait l’adhésion de la Serbie à l’Union européenne.”

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15 h 51 – Royaume-Uni. Voulons-nous d’une version grabataire d’Obama ?

“Si Biden gagne, qui gouvernera ?” s’interroge The Spectator. Le magazine britannique émet de sérieux doutes quant à l’état de santé du favori des sondages. “Les Américains comptent voter pour le démocrate, nous dit-on, parce qu’ils désirent un retour à la normalité. Mais qu’y a-t-il de normal à confier les plus grands pouvoirs de la planète à un homme de 77 ans un peu gâteux ?” D’après l’hebdomadaire conservateur, “il finira sûrement par déléguer les tâches les plus ardues à sa vice-présidente, Kamala Harris”, entourée de figures de la période pré-Trump. Par bien des aspects, “Biden n’a guère à offrir qu’une réédition à la sauce géronto de l’ère Obama, conclut, railleur, The Spectator. Avec des trous de mémoire au lieu de bons discours.”

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15 h 50 – Chine. Une présidentielle symbolique du déclin américain

Dans son éditorial du jour, le Global Times, connu pour ses positions nationalistes et virulentes, insiste sur le “déclin de la politique américaine en 2020, qui restera dans l’histoire”. Un déclin que le quotidien officiel chinois justifie en avançant que le système politique américain est “capable de guérir en trois jours un homme blanc de 74 ans touché par le coronavirus” mais est incapable de gérer sa propre crise sanitaire, qui contribue à plus de 20 % de la mortalité mondiale due au Covid-19.

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15 h 48 – Hongrie. Le trumpisme survivra à Donald Trump

Si Donald Trump venait à perdre son fauteuil de président, son héritage politique continuerait d’exister, estime l’hebdomadaire libéral hongrois HVG. “Le Brexit, l’illibéralisme centre-européen, le Brésil de Bolsonaro, la Turquie d’Erdogan et les États du Midwest américain soutenant Trump jusqu’au bout des ongles montrent que le ‘virus’ Trump ne sera pas forcément guéri par un changement de tête à la Maison-Blanche. Le trumpisme sans Trump pourrait bien continuer de se répandre dans l’organisme du monde, même au cas où le nouveau patron de la Maison-Blanche s’appelle Joe Biden.”

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15 h 40 – Revue de tweets !

“Prenez une bonne inspiration. Réglez votre réveil. Et tâchez de vous offrir une bonne nuit de repos.” Lundi 2 novembre au soir, à la veille du jour de vote aux États-Unis, Kamala Harris s’est voulue rassurante en publiant sur Twitter ces derniers mots d’encouragement adressés aux électeurs démocrates. “On va y arriver”, a conclu la colistière de Joe Biden, qui pourrait devenir la future vice-présidente des États-Unis.

“Si nous laissons Donald Trump quatre ans de plus à la Maison-Blanche, notre planète ne s’en remettra jamais”, a affirmé Joe Biden, plus grave, dans l’un de ses derniers tweets :

Le président sortant, Donald Trump, a quant à lui préféré un message plus expéditif : “VOTEZ ! VOTEZ ! VOTEZ !” peut-on lire dans ce tweet du locataire de la Maison-Blanche, accompagné d’une vidéo compilant ses pas de danse, sur la musique YMCA des Village People.

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15 h 26 – Pays-Bas. “Les États désunis”, titre en une l’Algemeen Dagblad. “Les élections américaines déchirent un pays déjà tant divisé”, juge le journal de Rotterdam, avec à sa une une illustration de la statue de la Liberté que s’arrachent Joe Biden d’un côté et Donald Trump de l’autre. “Le calme n’est pas près de revenir”, ajoute le quotidien, qui s’inquiète : “Le décompte de toutes les voix peut durer des jours. Et lorsque le résultat sera là, le perdant l’acceptera-t-il ?”

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15 h 24 – Russie. Le quotidien Kommersant a réalisé un sondage auprès de 21 563 de ses lecteurs, en leur posant la question suivante : “Quel président américain, de Joe Biden ou de Donald Trump, serait le meilleur pour la Russie ?” Les réponses de cet échantillon de lecteurs de l’un des plus sérieux quotidiens nationaux russes, indépendant, plutôt économique et libéral, sont les suivantes :

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15 h 21 – Taïwan. Le ministre des Affaires étrangères taïwanais, Joseph Wu, réaffirme que Taïwan n’a aucune intention de prendre parti pour l’un ou l’autre des deux candidats et assure que les résultats n’affecteront pas les relations bilatérales entre Washington et Taipei, selon le site d’information Taïwan News. “Taïwan ne prend pas parti dans l’élection présidentielle américaine”, a-t-il déclaré, en rappelant que les deux principaux partis américains avaient chacun exprimé leur soutien à Taïwan. Wu a indiqué que le gouvernement taïwanais “continuera [it] à travailler avec les démocrates et les républicains, quel que soit le vainqueur des élections”, selon un communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères cité par le média taïwanais.

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15 h 11 – Pakistan. En fin de compte, Donald Trump a-t-il été si terrible que cela depuis son installation à la Maison-Blanche ? Certains Américains disent “qu’il est malade, qu’il est fasciste, qu’il est la parodie grotesque de ce que doit être un président”. Mais en réalité, “dans un monde dirigé depuis longtemps par des présidents américains, il n’est pas très différent des autres présidents que nous avons connus au cours du demi-siècle dernier”, observe Mohammed Hanif, dans une tribune publiée par The Guardian.

Le célèbre écrivain pakistanais, auteur notamment du roman Attentat à la mangue [Éditions des Deux Terres], qui évoquait la fin du règne du dictateur Mohammed Zia, ironise sur le fait que les prédécesseurs de Trump ont pu, certes, avoir “une meilleure syntaxe, porter des costumes mieux ajustés, avoir des mouvements de danse plus fins, ne pas être de fiers ‘attrapeurs de chatte’ ou des escrocs fiscaux rusés”. Mais, quoi qu’il en soit, être une “brute” a toujours “fait partie du job”. Les citoyens américains ont toujours élu “un tyran” dont ils attendent qu’il combatte le “mal”, “c’est-à-dire nous, le reste du monde”, tout en les laissant tranquillement déguster de la dinde à Thanksgiving et croire au rêve américain.

À l’étranger, tous les présidents américains ont fait “des ravages, envahi et détruit des endroits dont ils ne pouvaient jamais prononcer les noms, accueilli des dictateurs meurtriers du monde entier à camp David successivement remplacés par d’autres encore plus sanguinaires”.

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15 h 03 – Hongrie. Pour le théologien Antal Kiss, s’exprimant dans les colonnes du quotidien conservateur Magyar Hírlap, la Hongrie et le monde ont “besoin” que Trump remporte un second mandat. “Une réélection du président actuel donnerait une chance, le temps d’un cycle supplémentaire, au respect de la vie, à la solidarité et à la fierté nationale américaine tout en respectant les autres nations, et donc la Hongrie. L’autre camp ferait basculer l’Amérique et le reste de la planète dans le nihilisme spiritualo-mental et l’anarchie par une maximisation des libertés individuelles et par l’antisolidarité qui en découlerait.”

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14 h 59 – Sur Twitter, Greta Thunberg incite les Américains à glisser le bon bulletin dans l’urne car, explique-t-elle, de leur vote dépendra l’avenir des États-Unis, mais aussi celui des générations futures.

“Aujourd’hui, vous êtes nombreux à pouvoir faire un choix. Votre vote aura des conséquences pour des milliards de gens dans le monde. Votre vote aura des conséquences pour d’innombrables générations à venir. Servez-vous-en. Servez-vous-en à bon escient. Toutes les élections sont des élections pour le climat.”

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14 h 56 – Pologne. “Quel que soit le résultat, la Pologne et les États-Unis ne se tourneront pas le dos”, estime le quotidien polonais des affaires Rzeczpospolita. Même si la victoire de Joe Biden pourrait “désorienter le gouvernement polonais” – selon un sondage de la Fondation Bertelsmann, “la Pologne est le seul pays de l’UE où Trump l’emporterait” –, elle ne devrait remettre en cause ni la fin des visas pour les Polonais ni la présence de soldats américains en Pologne, deux demandes anciennes de Varsovie, satisfaites pendant la présidence Trump.

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14 h 48 – Courrier Expat. Interrogés par Courrier Expat, des expatriés installés aux États-Unis s’inquiètent de l’hostilité croissante manifestée par une partie de la société américaine envers les étrangers. Une xénophobie que la campagne de Donald Trump n’a fait qu’attiser. “Une chose est sûre, témoigne Alexis B., installé depuis trois ans à Détroit, un deuxième mandat de Trump nous conduirait à demander un retour en Europe à mon employeur. C’est un sentiment largement partagé parmi les expatriés français. Nous sommes très nombreux à envisager un retour anticipé.”

Pour lire notre article en entier, c’est par ici !

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14 h 39 – France. Un président Biden pourrait “offrir à Emmanuel Macron une occasion séduisante”, estime l’hebdomadaire britannique The Economist, à savoir “devenir l’interlocuteur privilégié des Américains en Europe. Les circonstances s’y prêtent.” Les deux concurrents majeurs sont hors course, le Royaume-Uni se débattant avec le Brexit et Angela Merkel se retirant bientôt de la politique allemande ; reste la France qui, de plus, entretient d’étroits liens avec des proches du candidat démocrate. Seuls obstacles, note le magazine : d’abord, “Joe Biden n’aura peut-être pas envie de ne traiter qu’avec un dirigeant prééminent, encore moins si celui-ci aime se donner en spectacle”, ensuite il voudra raviver des alliances dans des structures existantes, alors que Macron, lui, mise sur l’émancipation européenne.

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14 h 37 – États-Unis. Un nombre record de femmes, et en particulier de femmes de couleur, sont candidates au Congrès américain cette année, rapporte le quotidien britannique The Guardian. Au total, 318 femmes, tant démocrates que républicaines, se sont portées candidates au Sénat et à la Chambre des représentants de Washington cette année, contre 257 lors des élections législatives de mi-mandat de 2018, ce qui constituait déjà un record, rappelle le journal.

Parmi elles, 117 sont des femmes de couleur, détaille le Guardian, et certaines ont de grandes chances d’être élues, à l’instar de la candidate africaine-américaine Cori Bush, qui pourrait devenir la première femme noire députée du Missouri ; ou réélues, comme la députée de gauche de New York Alexandria Ocasio-Cortez ou la députée du Massachusetts Ayanna Pressley.

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14 h 37 – C’est le début de notre direct. Bienvenue ! Suivez ici toute l’actualité de l’“Election day” aux États-Unis.