• 25/02/2023
  • Par binternet
  • 375 Vues

Petit Bulletin SAINT-ETIENNE - Guide urbain Saint-Etienne : Sainté : bouge ta culture… Mais à pied ! - article publié par La rédaction<

La rédaction | Mardi 25janvier 2022

Photo : ©Infographie Véro Martin


Pas de place pour se garer ? Bouchons ? Klaxons ? Flambée du prix de l'essence ? L'avantage à Sainté… C'est qu'on peut tout faire à pied. Exemple avec ces dix points d'intérêt culturel, à une portée de fusil les uns des autres. 10 000 pas par jour ils ont dit ? Large ! (et au pire, il y a le tramway !)

infographiesaint-etienneculturevoituretramwaya+piedmarche FacebookTwitterEmail

restez informés !

entrez votre adresse mail pour vous abonner à la newsletter

Publicité

Festival | Alors qu’une délibération du conseil municipal de ce lundi soir consistait en un vote sur l’autorisation de versements d’acomptes sur subvention aux (...)

Cerise Rochet | Mardi 25janvier 2022

Alors qu’une délibération du conseil municipal de ce lundi soir consistait en un vote sur l’autorisation de versements d’acomptes sur subvention aux associations, l’opposition a longuement interpellé l’élu en charge de la culture, Marc Chassaubéné, quant à sa décision de retirer les 54 000 euros de subventions d’ordinaire octroyés par la Ville au festival d’humour Arcomik. L’évocation du sujet par Isabelle Dumestre et Pierrick Courbon, du groupe Saint-Etienne Demain au Conseil, fait suite à l’article paru mercredi dernier dans le Canard Enchaîné,mettant directement en cause l’adjoint à la Culture.Outre la passe d’armes entre les deux parties, le débat aura été l’occasion d’apprendre que l’association GSM portée par Simon Javelle et Grégory Cometti, qui effectuait une première demande de subventions pour l’organisation d’un autre festival d’humour à Saint-Etienne, a finalement renoncé, au moins, momentanément, en ne présentant ni date, ni programmation. Ne disposant pas de ces éléments, la commission d’attribution a d

Continuer à lire

Voisinage |L'année "Capitale française de la culture" a été lancée à Villeurbanne, en présence de Roselyne Bachelot. Au-delà de quelques marqueurs événementiels, c'est surtout du côté des dispositifs pérennes qu'il faut regarder, à l'instar des minimix, ces petits centres culturels soudés au sein des écoles.

Sébastien Broquet | Mardi 30novembre 1999

Elle est sur orbite, cette année spéciale de Villeurbanne, celle où elle est devenue la toute première Capitale française de la culture — ce nouveau label initié par le ministère de la Culture qui a choisi la cité du solide emblème de la décentralisation, le Théâtre National Populaire, pour en être la première incarnation. Roselyne Bachelot, la ministre attitrée, s'est déplacée en personne pour lancer les festivités le vendredi 7 janvier, à peine perturbées par des intermittents en colère. Mais passés les cotillons dont on nous avait privés une semaine plus tôt, qu'est-ce qu'il nous reste à observer durant cette année ? Le maire Cédric Van Styvendael et ses équipes avaient tenté le coup pour cette candidature en intégrant à leur dossier plusieurs éléments déjà conceptualisés et imaginés pour leur programme de campagne électorale, à l'instar d'un festival du numérique (devenu les IrRéels) et surtout des minimix, véritables ambassades culturelles disposées au sein des écoles, lesquelles, d'idée à développer au fil du mandat, sont devenues élément phare de cette année culturelle (Anne Hidalgo, candidate socialiste à la présidence du pays, en a visité une le vendredi 14

Continuer à lire

Radasse |« Au voleur ! Au voleur ! À l'assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, (...)

Cerise Rochet | Lundi 24janvier 2022

« Au voleur ! Au voleur ! À l'assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent ! » Harpagon, dont les centres d’intérêt se résument à la protection d’une cassette pleine d’écus d’or, tente à la fois de marier sa fille de force au vieux Anselme, et d’épouser la conquête de son fils, bien plus jeune que lui. Pour son arrivée à la direction de la Comédie de Saint-Etienne, Benoît Lambert présente son Avare, sous la forme d’un conte horrifique et drôle, inspiré par le personnage d’Harpagon lui-même, parfaitement interprété par Emmanuel Vérité. Toujours aussi délicieux.L’Avare, jusqu’au 29 janvier à la Comédie de Saint-Etienne

Continuer à lire

GUIDE URBAIN | A Saint-Etienne, une cantine participative vient d’ouvrir ses portes sur les bas du Crêt-de-Roc. Au menu : de bons petits plats, et surtout du faire-ensemble pour mieux vivre-ensemble. Reportage lors de la première journée d’activité, entre régalade et bienveillance.

Cerise Rochet | Jeudi 20janvier 2022

Continuer à lire

Expo scientifique | Si on vous dit E=mc2, vous pensez :a) au lointain souvenir d’un prof en bouse blanche qui remplissait tout un tableau de formules auxquelles (...)

La rédaction | Mardi 18janvier 2022

Si on vous dit E=mc2, vous pensez :a) au lointain souvenir d’un prof en bouse blanche qui remplissait tout un tableau de formules auxquelles vous ne compreniez rienb) à la bâche ramenée par votre ado à la maison la semaine dernière, alors qu’il vous avait juré qu’il avait bien réviséc) à Einstein bien sûr. A moins que ce ne soit Newton ? Heu… je confonds peut-être avec Fg=m×g. Mais du coup, Galilée, c’était quoi déjà ?Parce que la physique est partout autour de nous, mais que plein de monde n’y comprend rien, La Rotonde de Saint-Etienne se propose de la rendre ludique, et donc, plus simple à appréhender. Quoi de mieux pour cela que de laisser de côté les formules, et de plutôt comprendre en quoi cette discipline est utile dans notre quotidien ? Installée jusqu’au mois d’avril, l’exposition ateliers Supra ! relève le défi de rendre la physique sympa, au fil de trois espaces.Le premier, en version spectacle, entrainera les visiteurs dans une folle expérience avec la matière, où le gaz se met à couler, et où les objets lévitent. Avec le deuxième espace ateli

Continuer à lire

Festival | Le festival de Saint-Chamond vient de dévoiler la programmation de sa 25e édition, qui aura lieu les 17, 18 et 19 juin prochain. Ça va chauffer dans les chemises et les bermudas.

Cerise Rochet | Lundi 17janvier 2022

15 jours qu’on est bien assis, un mois et demi qu’on n’a carrément plus le droit de danser…Forcément, à un moment donné, il faudra bien s’étirer un peu. Ça tombe bien (et ça donne un petit coup d’oxygène rien qu’en y pensant) : les beaux jours 2022 s’annoncent d’ores et déjà plein de lever de genoux bien haut et de petits sautillons. A Saint-Chamond, l’équipe de La Rue des Artistes vient de dévoiler la programmation de sa 25e édition tout en rythmes entrainants. Aller, encore un peu de patience, la piste n’est plus très loin.Vendredi 17 juin, les festivités démarreront par un plateau partagé entre le reggae-français-toujours-plebiscité- de Danakil, et la voix chaude sur beats hypnotiques de Karimouche. De quoi transpirer ferme et se laisser aller en douceur à un lâcher prise bienvenu, appelant irrémédiablement à revenir le lendemain soir pour continuer à se trémousser… Sur les titres phares de l’icone reggae Tikken Jah Fakoly ( cette fois ci, c’est la bonne, après plusieurs reports pour cause de contexte sanitaire), et sur la cumbia made by les 7 nanas de Las Gabachas. Dimanche 19 juin, en version entrée gratuite, rendez-vous aux pieds de la grande scène po

Continuer à lire

MUSIQUES | On serait tenté de croire, voire, de dire, qu’on connait l’histoire par cœur… Et pourtant, on pourrait bien en apprendre encore un peu. NTM, c’est (...)

Cerise Rochet | Jeudi 13janvier 2022

On serait tenté de croire, voire, de dire, qu’on connait l’histoire par cœur… Et pourtant, on pourrait bien en apprendre encore un peu. NTM, c’est l’histoire d’une bande de potes qui s’empare du mouvement hip-hop tout juste arrivé en France, pour en faire son moyen d’expression. Avec Suprêmes, Audrey Estrougo met en scène les débuts fracassants du rap français, incarnés par le mythique duo formé par Joey Starr et Kool Shen. Sorti en décembre, le film débarque sur les écrans du Méliès lors de deux séances, dont l’une, à Saint-François, sera suivie d’un open mic avec DJ FAB du collectif Les Bugnes. Alors, si tu penses avoir un bon flow… Go ! Suprêmes + scène ouverte de rap (open mic), mercredi 19 janvier à 17h30 au Méliès Saint-François à Saint-Etienne, projection seule le mardi 25 janvier à 21 heures au Méliès Jean-Jaurès.

Continuer à lire

Humour | Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, on peut s’accorder sur un truc : Pierre-Emmanuel Barré fait partie de la catégorie des humoristes intelligents (même si d’après ce qu’il dit, sa femme en doute). A quelques jours de son passage à Saint-Etienne, entretien fleuve avec un agitateur de la scène, beaucoup plus réservé à la ville.

Cerise Rochet | Jeudi 13janvier 2022

C’est cool, d’avoir accepté notre demande d’interview, il parait que vous n’aimez pas ça…Oui c’est vrai, je me trouve nul en interview. Mon truc, c’est de faire des blagues, pas de répondre à des questions : du coup, je suis pas forcément très à l’aise…Vous allez bien, quand même ? La période est un peu tendue, mais on imagine que vous êtes content de pouvoir enfin être sur scène avec votre spectacle Pfff ?Oui, je suis vraiment heureux de ça, d’autant qu’on a bien galéré. J’ai commencé mon spectacle en mars 2020… Et je l’ai arrêté aussi en mars 2020, du coup. On en est à la 5e reprise, là ça à l’air d’aller, mais on espère fort que ça va tenir.Avec ce spectacle, vous affichez deux objectifs : repartir plus riche, et que les gens repartent moins cons. Ça marche jusqu'ici ?Sur le premier objectif, ça se passe bien, je repars en effet un peu plus riche à chaque fois. Sur le deuxième, c’est plus compliqué en revanche, parce que le spectacle comporte quand même pas mal de conneries ! Plus sérieusement, cette histoire est liée au fait que j’ai choisi une formul

Continuer à lire

Séquence | Les Ambassadeurs du Méliès, ce sont des lycéens qui aiment le cinéma, qui voient les dernières sorties en salle, et qui livrent leur coup de cœur. Aujourd’hui, Elise et Noah nous parlent de leur « Pépite » du mois, The chef, dernier long-métrage de Philip Barantini, avec Stephen Graham dans le rôle-titre.

La rédaction | Jeudi 6janvier 2022

Pour Elise, ambassadrice du lycée Simone Weil :« Une œuvre sublime »On est en période de Noël, dans la cuisine d’un grand chef en déchéance. Dans le public de la salle obscure, la pression monte et devient insoutenable, alors que de délicieuses effluves s’échappent de l’écran. Ouverture des portes, c’est le début du service, avec, au menu, le pire et le meilleur du genre humain. The Chef est une œuvre sublime tournée en un seul plan séquence, ce qui donne cette impression si particulière de vivre l’action, et met en valeur l’environnement et tous les personnages :ils ne sont plus des acteurs, ils SONT véritablement ces êtres que l’on voit évoluer à l’écran. Le film parvient à capturer ces moments de leur vie ou l’engrenage se bloque, après ça rien ne va plus… Et on vous met au défi de ne pas les apprécier, car ils sont si imparfaits que s’en est attachant.Pour Noah, ambassadeur du lycée Fauriel :« Une tempête de sentiments contradictoires »The chef, un restaurant, une équipe, un chef et un seul plan séquence ! Si le nouveau film de Philip Barantini est une grande prouesse technique, tant pour les acteurs qu

Continuer à lire

édito | 1er janvier, 11h44, un texto : « 2022, l’année qui va mieux, alors meilleurs vœux ! » On voudrait y croire. Mais avec ce mal de tête (...)

Cerise Rochet | Lundi 3janvier 2022

1er janvier, 11h44, un texto : « 2022, l’année qui va mieux, alors meilleurs vœux ! » On voudrait y croire. Mais avec ce mal de tête coincé entre les deux tempes… Pas simple ! Cette gueule de bois, on se la traine depuis un mois. Remettre le masque par ci, ouvrir les fenêtres par là.« - J’ai un resto prévu samedi, j’y vais ? -C’est toi qui vois.- Je suis cas contact il faut que je fasse quoi ? -Ça dépend, c’est un Delta ? - Non c’est Omicron.- Oulah, ça se prononce pas comme ça.- De toute façon, on finira tous par l’avoir.- Ou pas… Tu sais ça dépend, ils ont l’air de dire que ça pourrait… »AAAAAAAAAAARRRRGHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!1er janvier, 16h02, après une sieste, un burger et des grands verres d’eau, une question : « Et à part ça ? » A part ça, dehors, un rayon de soleil. A part ça, dedans, un mot doux glissé à l’oreille. A part ça, des notes de musique qui s’échappent d’une fenêtre entre deux éclats de rire. A part ça, un petit coup de fil d’un ami, qui veut dire qu’il pense à toi. A part ça, des histoires qui se poursuivent, d’autres, qui vont dé

Continuer à lire

En coulisses | Tête connue de tous les musiciens stéphanois (et d’ailleurs), mec sociable et sympa, tatoué aux doigts de fée, Tony Bakk est de ceux qui, dans l’ombre, contribuent à la lumière des autres. Portrait d’un magicien du son.

Cerise Rochet | Lundi 3janvier 2022

Difficile, de savoir à quel moment l’histoire a commencé pour Tony. La musique, les notes, les instruments, les mélodies… Tout ça a finalement toujours fait partie de sa vie. Tombé dans la marmite quand il était petit ? Plus petit que petit même, puisqu’enceinte de lui, sa mère a dû épouser son père, musicien et sur scène tous les week-ends… Un jeudi.Ce que Tony raconte avec davantage de précision en revanche, c’est ce moment où il a décidé d’arrêter l’école. Ras-le-bol, de rester assis toute la journée à tenter d’apprendre des trucs qui ne l’intéressent pas franchement. A l’époque, le jeune homme a 16 ans et, à défaut d’aimer les maths ou la géo, il va suivre son père au Monstre Gentil, le studio d’enregistrement que ce dernier a fondé à Saint-Etienne quelques années plus tôt. Au début, Tony se charge de préparer et d’apporter les cafés. Et puis, assez vite, on le met face à une console. Et ça, contrairement aux maths ou à la géo… C’est vraiment fait pour lui. Car, sans s’en rendre compte, Tony a passé toute son enfance à former son ouïe à reconnaitre les belles notes, et les harmonies qui fonctionnent.Un peu à l’instinct, il fait ainsi ses premières armes

Continuer à lire

Adaptation | Connu pour ses comédies légères durant les années 30, le réalisateur Georges Stevens, documentariste pour (...)

Cerise Rochet | Lundi 3janvier 2022

Connu pour ses comédies légères durant les années 30, le réalisateur Georges Stevens, documentariste pour l’Armée américaine durant la Seconde Guerre Mondiale, restera à jamais marqué par l’horreur découverte dans les camps d’extermination. En 1959, il adapte ainsi Le Journal D’Anne Frank au cinéma, tandis que l’ouvrage s’est d’ores et déjà vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Sublime par sa capacité à rendre compte de la sensation d’enfermement des personnages dans leur cachette, en même temps que leur angoisse et les liens forts qui les unissent, ce film s’avère être une très fidèle retranscription à l’écran de l’ouvrage de l’adolescente. A voir ou à revoir en ce début janvier à Saint-Etienne.Le Journal d’Anne Frank, de George Stevens le 6 janvier de 14h30 à 17h30 à la cinémathèque à Saint-Etienne.

Continuer à lire

CONNAITRE | « Dépoussiérer l’image du musée » ? Sûrement pas. Car un musée n’est jamais (...)

Cerise Rochet | Lundi 3janvier 2022

« Dépoussiérer l’image du musée » ? Sûrement pas. Car un musée n’est jamais poussiéreux. C’est un lieu qui vit, qui grouille, dans lequel les gens travaillent et les visiteurs passent, repassent, découvrent, s’intéressent, apprennent. Comme d’autres structures pourtant, le Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne se doit d’aller de l’avant, pour coller à son époque, quand bien même ses collections sont liées au passé. « Ces 20 dernières années, notre public a beaucoup changé,souligne la directrice Marie-Caroline Janand. Il est aujourd’hui à l’image d’un monde qui a muté économiquement, qui est attaché à l’univers numérique, et dans lequel les gens sont beaucoup plus mobiles qu’avant. Notre volonté est donc de nous adapter à ce monde ».Une salle immersiveDans cette adaptation, le musée a ainsi d’ores et déjà franchi une première

Continuer à lire

CONNAITRE | Par le médiateur scientifique du planétarium

Petit Bulletin SAINT-ETIENNE - Guide urbain Saint-Etienne : Sainté : bouge ta culture… Mais à pied ! - article publié par La rédaction

La rédaction | Lundi 3janvier 2022

La constellation de Pégase abrite un groupe de galaxies appelé quintette de Stephan (découvert par l'astronome français Edouard Stephan en 1878). Parmi ces cinq galaxies, quatre sont réellement proches les unes des autres et présentent des signes d'interaction. Les déformations et longs filaments d'étoiles visibles sur cette image du télescope spatial Hubble sont dus aux forces de marées gravitationnelles qui s'exercent. Ces quatre galaxies sont distantes d'environ 300 millions d'années-lumière. La cinquième, en haut à gauche, de teinte bleutée, est en avant-plan, à seulement 40 millions d'années-lumière de la Terre !

Continuer à lire

En coulisses | Tandis qu’en 20 ans, l’univers de la musique enregistrée a évolué au rythme de la poussée du numérique et des crises successives, à Saint-Etienne, les artistes peuvent compter sur plusieurs structures indépendantes pour les accompagner dans leur parcours de création et de diffusion... Souvent jalonné de difficultés.²

Cerise Rochet | Lundi 3janvier 2022

« Jamais, l’auditeur n’a eu autant de choix parmi les propositions artistiques, jamais la musique n’a été aussi accessible qu’elle ne l’est maintenant, et pourtant, jamais il n’y a eu autant de monde qui écoute la même chose en même temps ». Ce constat, Cyril Balthazard du label Le Cri du Charbon le fait un brin amer, fatigué sans doute, de devoir sans cesse se battre pour attiser la curiosité des publics. Car, même si le travail de terrain opéré par les acteurs indépendants permet à certains artistes de sortir des disques, d’en vendre quelques-uns et donc de pouvoir se produire en live et gagner leur croute, se faire une petite place dans une industrie du disque dominée par les quelques gros artistes mainstream diffusés en radio relève encore du défi. « On reçoit énormément de sollicitations, et chez nous aussi, les places sont chères, poursuit Cyril. Le contexte du métier reste extrêmement difficile, on ne peut pas se permettre la moindre épine dans le pied. »Pas de recette miracle, en effet : la route est longue et fastidieuse, et chacun doit y être réellement préparé. Parce que lui non plus ne peut se permettre la moindre épine dans le p

Continuer à lire

Trône | A Rome, l’empereur Claude est mort. Plutôt que son fils Britannicus, c’est Néron, le fils de sa dernière épouse (...)

Cerise Rochet | Mardi 4janvier 2022

A Rome, l’empereur Claude est mort. Plutôt que son fils Britannicus, c’est Néron, le fils de sa dernière épouse Agrippine, qui lui succède sur le trône. Et, comme si voler le pouvoir à son faux-frère ne suffisait pas, Néron va également lui voler son amoureuse... Comme quoi, les familles recomposées, ce n'est pas toujours facile ! En opposant deux frères ennemis dont l’un est juste, sincère mais profondément naïf et l’autre malhonnête au point de progressivement verser dans la tyrannie et le sadisme, Racine questionne l’éclosion du mal dans l’exercice du pouvoir, et surtout… son résultat.Britannicus de Racine, par la compagnie Parole en Acte, du 9 au 4 janvier au théâtre du Verso à Saint-Etienne, le 21 janvier à l’Echappé de Sorbiers et le 4 mai aux Pénitents à Montbrison

Continuer à lire

En coulisses | Depuis son fauteuil, face à la scène, il n’y a pas spectateur de théâtre plus heureux qu’un spectateur qui croit en ce qu’on lui montre. Mais pour en arriver là, la tâche des artistes est souvent longue et difficile, bien loin de la magie qui opère lorsque l’obscurité se fait. Immersion dans le travail de comédien, lors d’une répétition de L’Avare, à la Comédie de Saint-Etienne.

Cerise Rochet | Mardi 4janvier 2022

« C'est une raillerie, que de vouloir me constituer son dot de toutes les dépenses qu'elle ne fera point. Je n'irai pas donner quittance de ce que je ne reçois pas ; et il faut bien que je touche quelque chose ». Genoux fléchis, pieds trainants, corps tassé, Harpagon traverse sa maison à petits pas, tandis qu’attrapant une carte du monde, Frosine le suit. « Mon Dieu! vous toucherez assez ; et elles m'ont parlé d'un certain pays où elles ont du bien dont vous serez le maître ». Durant près de deux heures, ce mercredi-là, Emmanuel Vérité et Anne Cuisenier vont répéter la scène 2 de l’acte II morceau après morceau. Enchainer plusieurs répliques, et recommencer en se déplaçant différemment. Puis recommencer encore, cette fois-ci en s’asseyant.A un mois de la première de L’Avare à la Comédie de Saint-Etienne, l’heure est à la recherche d’une juste manière de jouer dans l’espace, au milieu du décor et avec les accessoires.Il faut essayer. Multiplier les propositions. En abandonner certaines. En pousser d’autres plus loin, « pour voir où elles mènent ».Fabriquer la bonne distanceDepuis la salle, Benoît Lambert

Continuer à lire

The Beatles | A l'occasion de l’actuelle diffusion française du documentaire « The Beatles / Get Back » (sur Disney +) réalisé par Peter Jackson,Pierre (...)

Niko Rodamel | Lundi 20décembre 2021

A l'occasion de l’actuelle diffusion française du documentaire « The Beatles / Get Back » (sur Disney +) réalisé par Peter Jackson,Pierre Espourteille dédicacera le livre « John Lennon : Number Nine » dont il est l'un des quatre auteurs.Intervenant à l’Ecole Arts et Culture de Lyon et conférencier-expert-ès-Beatles,Pierre Espourteille a rencontré à plusieurs reprises « Sir » Paul McCartney, George et Olivia Harrison, ainsi que de multiples protagonistes de la vie des quatre garçons dans le vent. Mercredi 22 décembre de 10 h à 18 h à la Librairie Forum à Saint-Étienne

Continuer à lire

Street | Absolument imprévisible et vaguement waterproof, le MUR stéphanois continue de surprendre le passant dès le premier samedi de (...)

Niko Rodamel | Lundi 3janvier 2022

Absolument imprévisible et vaguement waterproof, le MUR stéphanois continue de surprendre le passant dès le premier samedi de chaque mois, lorsqu'à l’issue de la session de collage se dévoile une nouvelle œuvre. Un rendez-vous mensuel que ne manqueraient pour rien au monde les fidèles, sous l’œil étonné des néo-halleux qui, un verre de vin dans une main et un macaron dans l’autre, sortent griller une clope sur le parvis du bâtiment Mazerat. C’est Sainté, t’sais, le mélange des genres dans ce grand village où le street art a toute sa place ! Ce sera avec Victor Cadoret, jeune sortant de l’ESADSE (section Art), que l’année 2022 débutera sur le MUR. « J’ai eu envie de produire un dessin à l’encre, superposé à un dégradé coloré et fluo. Réalisé en trois jours, carré après carré, ce dessin évoque une sorte de ruban ou de drapé qui semble flotter dans un univers numérique épuré, presque lunaire. Ce

Continuer à lire

Huiles | Encore une chouette occasion de passer chez TAG : la galerie accueille une série d’œuvres récentes de Catherine (...)

Niko Rodamel | Lundi 3janvier 2022

Encore une chouette occasion de passer chez TAG : la galerie accueille une série d’œuvres récentes de Catherine Haro. La peintre présente une quinzaine d’huiles, dont trois grands formats, pour la plupart inédites. Chaque toile raconte une histoire en soi, plaçant des personnages féminins dans un intérieur vide de décor. Des êtres fragiles qui peinent à trouver leur place, empêtrés dans des situations frisant parfois le grotesque. Empreints d’un univers singulier où règne une grinçante confusion, les tableaux de Catherine Haro sont autant de petits théâtres du quotidien qui mettent en scène des individus en prise avec leurs doutes et leurs peurs, engoncés dans des costumes trop grands pour eux.Catherine Haro, du 6 au 28 janvier à la galerie TAG à Saint-Étienne

Continuer à lire

en coulisses | Un label. Voici le résultat de plusieurs mois de confinement et de dur labeur. L’année 2020 aura été une année blanche pour Poto Feu, mais elle aura tout de (...)

Léa Dusson | Lundi 3janvier 2022

Un label. Voici le résultat de plusieurs mois de confinement et de dur labeur. L’année 2020 aura été une année blanche pour Poto Feu, mais elle aura tout de même porté ses fruits. Ils sont 5 artistes à s’être lancés dans l’aventure : Dromabear, LCDJ, Anspect, VLB & Curtis. Déjà affiliée au collectif ligérien, cette fine équipe a décidé d’étendre le projet vers celui d’un label ouvert aux couleurs techno, house, l’électro, trap et autre world music. Poto Feu est clair sur ses intentions : chaque sensibilité artistique pourra y trouver sa place. « On va essayer d’en faire notre force, même si c’est pas évident » affirme Florian Noir, le co-fondateur du label. « Surtout dans la musique électro, les labels sont un peu mono-genres (…) il n’y a jamais beaucoup de surprises ».En mars, le label sortira ainsi une compilation de ces artistes. Et, en attendant cette petite pépite, le collectif a trouvé une bonne manière de consoler les impatients, en sortant il y a quelques semaines l’EP digital, 00A, sur lequel VLB propose un remix efficace et entrainant de l’artiste turc Yasar Akpence. Pour l’accompagner, LCDJ présente lui aussi un rem

Continuer à lire

A travers la ville | Après de nombreux mois de réflexion, réunions, concertations, la création d’un tiers-lieu à l’endroit de l’ancien Nouveau Théâtre Beaulieu est désormais actée. Si nombre de questions restent encore en suspens, on en sait plus sur les activités qu’abritera ce nouvel équipement, qui pourrait entrer en service d’ici trois ans.

Cerise Rochet | Lundi 3janvier 2022

C’était en juin 2017. Ravagé par les flammes, le Nouveau Théâtre Beaulieu, équipement culturel des quartiers sud-est de Saint-Etienne qui abritait alors la MJC du même nom, était presque entièrement détruit. Depuis, les visites des responsables politiques se sont succédé, les concertations se sont enchaînées en même temps que les réflexions sur la reconstruction du bâtiment et ses futures activités. Et puis, plombée par des finances fragiles et la suppression d’une subvention, l’entité MJC a dû se résoudre à mettre la clé sous la porte. Une page s’était ainsi tournée, laissant une feuille blanche à remplir de bonnes idées susceptibles d’entrer en résonnance avec les besoins du quartier.Les habitants impliquésAssez flou durant de longs mois, le projet a finalement pris forme. Coconstruit avec les habitants, grâce à des ateliers et à de multiples réunions publiques, il a finalement été décid

Continuer à lire

Shop | Il y a quelques semaines, une nouvelle boutique rétro a vu le jour dans la rue Léon-Nautin, à Saint-Etienne. Un lieu qui a déjà séduit des nostalgiques et des amoureux de la pop culture sans poussière, bouloches ni accroc.

Cerise Rochet | Lundi 3janvier 2022

Avant, ils bossaient tous les deux dans la com’. Mais ça, c’était avant. Trop d’ordis, trop de temps passé seuls dans leurs bureaux, trop de visios… Pour Charlotte et Jérôme, les confinements successifs ont déclenché une forme de lassitude professionnelle, un besoin d’air, de changement.Un soir de la fin de l’été, piqués par une envie de travailler ensemble, de se lancer dans un nouveau challenge et un brin blasés de devoir retrouver leurs écrans, les deux amoureux établissent une liste de tout ce qu’ils aiment, pour trouver, ensemble, ce qui pourrait devenir leur nouvelle voie professionnelle. Art, mode, photo, musique, déco… « On s’est immédiatement rendu compte que tout tournait autour de la création, mais que d’une certaine manière, on n’avait pas envie de choisir entre toutes ces choses. L’idée d’ouvrir un magasin d’inspiration vintage s’est donc imposée un peu naturellement, parce que cela nous permettait de toucher un peu à tout &

Continuer à lire

Soirée | Après les after, la soirée en elle-même. Suite aux décisions gouvernementales du début de semaine, les discothèques ont été contraintes de fermer leurs portes ce (...)

Cerise Rochet | Vendredi 10décembre 2021

Après les after, la soirée en elle-même. Suite aux décisions gouvernementales du début de semaine, les discothèques ont été contraintes de fermer leurs portes ce vendredi matin, pour tenter de freiner la propagation du virus. Par ricochets, d’autres lieux bénéficiant d’ordinaire d’une fermeture tardive sont également impactés : bars de nuits, et lieux diffusant de la musique live. A Saint-Etienne, le F2 et Le Clapier ont ainsi dû se résoudre à annuler, entre autres, les deux after organisés dans leurs murs pour la soirée 1001bass, qui devaient se tenir ce samedi soir/dimanche matin.Quant à la soirée en question… Elle vient elle-aussi d’être annulée. Organisée au Fil par différents partenaires, celle-ci était censée se dérouler samedi soir de 23 heures à 4 heures. Dans le contexte actuel, et malgré les semaines d’investissement qui ont été nécessaires à la préparation d’un tel événement, les responsables de la salle estiment que les conditions à ce jour ne sont pas réunies pour assurer son bon déroulement.Le coeur lours, ces derniers ont indiqué qu’ils rembourseront automatiquement toutes les personnes ayant acheté leurs places sur la billetterie en ligne du

Continuer à lire

Soirées | Suite aux dernières annonces gouvernementales, les boîtes de nuit fermeront leurs portes ce vendredi au petit matin, pour 4 semaines. Une dernière soirée entre tristesse, amertume, et joie d’être ensemble une dernière fois avant 2022.

La rédaction | Mercredi 8décembre 2021

5 mois et puis s’en re-va. Après 16 mois de fermeture, les boîtes de nuit et lieux nocturnes stéphanois avaient retrouvé depuis l’été (ou la rentrée) leur public aficionado de la fête, de la danse, du plaisir d’être ensemble. Les réjouissances auront finalement été assez brèves, puisque le gouvernement vient de prendre la décision de refermer tous ces établissements à compter de ce vendredi, pour une durée minimale de 4 semaines, afin de tenter d’enrayer la circulation du virus.Rester confiantUne décision accueillie avec une certaine philosophie par les patrons du Disorder à Saint-Etienne, qui ont posté un message sur leurs réseaux presqu’immédiatement après les annonces de Jean Castex, lundi soir : « On ne va pas vous mentir, même si on pensait que cette fermeture arriverait un peu plus tard, on l'avait tout de même senti venir. Nous n'allons pas verser dans le fatalisme et le désespoir. Bien sûr, il sera dur de voir les portes du Disorder se fermer à nouveau. Toutefois, après tout ce que nous avons vécu, après toutes ces épreuves, après toutes ces incertitudes, nous voulons rester confiants et croire en l'avenir. » Eux qui étaient passé tout pr

Continuer à lire

A réserver | Après une année 2021 chaotique pour les organisateurs d’événements culturels, l’année 2022 devrait, si tout se passe bien, comporter de belles surprises et redonner au public le goût du spectacle. Du côté des festivals, les premières programmations ligériennes commencent à sortir… Tour d’horizon de ce que l’on sait déjà.

La rédaction | Mardi 7décembre 2021

Du rire avec Arcomik A peine l’édition 2021 - décalée de février à octobre dernier – terminée que, déjà, les dates et les premiers noms de l’édition 2022 du festival d’humour stéphanois commençaient à tomber. Pour sa 19e année, l’événement se déroulera du 17 au 26 février à Saint-Etienne et alentours, avec pas moins d’une quinzaine d’humoristes présents sur différentes scènes du département.Ceci sans compter la soirée d’ouverture, le 16 février à la Forge du Chambon-Feugerolles, captée tout comme l’an passé par France Télévisions, et diffusée en différé sur Culture Box. Au menu de ce plateau multiple intitulé « L’Humour, c’est mieux à deux », une autre quinzaine d’artistes parmi lesquels l’habitué des lieux Alex Vizorek, Gérémy Crédeville, Popeck, Waly Dia, Aymeric Lompret ou encore Les Wriggles. Dès le lendemain, cap sur une multitude de one man/woman shows avec en vrac Chantal Ladesou, Guillermo Guiz, Elodie Poux, Guillaume Meurice, ou encore Morgane Cardignan, pour s’occuper durant une bonne partie des vacances d’hiver ! Les dates sont à retenir, et la billetterie est d’ores et déjà ouverte.www.arcomik.com

Continuer à lire

GUIDE URBAIN | Mariah Carey et Wham!, Tino Rossi ou Dean Martin ; des sapins bien verts qui sentent bien bon, ou des sapins en plastoc qui sentent rien mais qui attendent quand même leurs grosses guirlandes qui clignotent : Noël version 2021 est là, avec tout ce qu’il faut pour un mois de décembre illuminé.

Cerise Rochet | Mardi 7décembre 2021

Les classiquesAprès une année de disette, les petites cabanes blanches de Noël ont retrouvé leur village, sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Dedans, les forains proposent comme à leur habitude de quoi faire quelques petits cadeaux ou petites décos d’appoint, mais surtout de quoi se remplir la panse, avec friandises et boissons chaudes, huitres, fromage, sauc’, sandwichs et tout le toutim (à manger et à boire APRÈS le tour de grande roue). Côté Dorian, on retrouve l’atelier du Père-Noël, quatre vitrines animées, et une boite-aux-lettres pour déposer sa liste au vieux barbu. Côté Jean-Jaurès, on enfile les patins pour deux ou trois tours de pistes (ou deux ou trois gadins…), avant une descente en luge, un tour de petit train ou de manège-sapin.Tous les jours jusqu’au 2 janvierLes spectaclesUn peu de swing, de jazz ou de rock ? Chaque vendredi soir avant Noël, des formations musicales investissent l’espace restauration du marché de Noël de l’Hôtel-de-Ville pour des after-work aux pieds qui tapent et aux doigts qui claquent. Grande nouveauté cette année, avec un chapiteau installé place Chavanelle : cabaret avec danseur

Continuer à lire

Nostalgie | Parce que sans eux il n’aurait pas de raison d’être, le Petit-Bulletin a profité de son anniversaire pourdemander aux acteurs culturels du département de lui raconter leur meilleur souvenir de ces 10 dernières années… Et il doit bien l’avouer, ça lui a un peu fichu la larme à l’œil !

La rédaction | Lundi 6décembre 2021

Grégory Aliot - responsable studios / résidence au Fil "Parmi les nombreux artistes passés dans les studios du fil, j’ai un souvenir particulier du groupe qui a joué sur le dernier album de David Bowie (Bowie's Blackstar Band) qui venait préparer un « Tribute » à l’occasion du Rhino Jazz Festival en octobre 2017. Le groupe répétait dans nos studios et entre midi et deux, Daniel Yvinek, qui dirigeait ces répétitions, m’a demandé d’en enregistrer une. J’ai câblé vite fait le studio et ils se sont mis à jouer les titres du dernier album, Blackstar. J’ai été tout de suite embarqué et marqué par le fait de retrouver instantanément le grain de chaque instrument présent dans cet album, leur particularité. David Bowie les avait d'ailleurs choisis pour leur son, c’était fou, il manquait juste « le patron » …"Clément Terrade, directeur du Château du Rozier"Je pense que d’une certaine manière, nous faisons ce métier pour multiplier les bons souvenirs. Le dernier date de l’un de nos derniers concerts, Johnnie Carwash, le 10 novembre 2021. L’esthétique est définitivement rock, le concert se joue en semaine, veille de jour f

Continuer à lire

Opéra | Créé en 1868 sur un livret du célèbre tandem Barbier et Carré, Hamlet d'Ambroise Thomas contribue, avec Mignon, à faire perdurer la postérité de cet ancien Prix (...)

Alain Koenig | Lundi 3janvier 2022

Créé en 1868 sur un livret du célèbre tandem Barbier et Carré, Hamlet d'Ambroise Thomas contribue, avec Mignon, à faire perdurer la postérité de cet ancien Prix de Rome. Boudé des musicologues français, l'ouvrage fait la joie des amateurs de « grand opéra » français du XIXe siècle. Ambroise Thomas n'a jamais prétendu révolutionner l'histoire de la musique, mais plutôt séduire son public. Est-ce l'origine du malentendu avec la faculté? Son Hamlet reste pourtant fidèle à l'esprit shakespearien et rencontra immédiatement un très vif succès. Initialement écrit pour ténor, le rôle-titre fut retaillé aux dimensions du baryton Jean-Baptiste Faure, coqueluche de l'art lyrique du XIXe siècle. Le résultat est un opéra qui réserve quelques moments de grâce, comme le duo Hamlet-Ophélia, soprano aux accents colorature. Salué en 1868, comme le plus bel opéra depuis Meyerbeer ou Halévy, la traînée de poudre fera très vite le tour du microcosme musical. Elle assurera à Ambroise Thomas la succession d'Auber, à la tête du Conservatoire de Paris. Foin des grincheux, la pièce aujourd'hui fascine par son universalité, et la musique de Thomas, dirigée par le très t

Continuer à lire

Classique | Merveilleuse corne d'abondance locale, où se tuilent les programmations musicales. Haendel est de retour, remontant l'estuaire de la Tamise (...)

Alain Koenig | Lundi 3janvier 2022

Merveilleuse corne d'abondance locale, où se tuilent les programmations musicales. Haendel est de retour, remontant l'estuaire de la Tamise pour accéder aux terres ligériennes. L'idée de célébrer le plus britannique des Allemands aura pris le temps de mûrir dans l'esprit des Rencontres Musicales en Loire. Pléthorique, cette huitième édition revisite les versatilités du grand génie. Les voix tout d'abord. Haendel fut le compositeur des « diva » et « divi » du XVIIIe siècle. Un rôle écrit par Haendel à Covent Garden, la Royal Academy où le King's Theatre assurait la carrière de l'interprète, ouvrant la voie au « star system » de l'art lyrique contemporain. Il n'engagea pas Farinelli, prouvant qu'un génie n'est pas toujours infaillible. Le concert Arias pour voix de castrat devrait nous éclairer sur cette facette du maestro. S'il aima les voix, Haendel fut avant tout un instrumentiste de génie, les claviers n'ayant aucun secret pour lui : trois concerts

Continuer à lire

Article Partenaire | L’Office de Tourisme de Saint-Etienne Métropole et Le Petit-Bulletin Saint-Etienne vous donnent 24 heures pour découvrir et aimer la ville. Suivez le guide !

La rédaction | Lundi 6décembre 2021

Continuer à lire

Donation | Le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Etienne Métropole présente actuellement une nouvelle expo dédiée à la donation récente du couple de galeristes Durand-Dessert, qui entre en dialogue avec la collection du musée.

Cerise Rochet | Mardi 30novembre 2021

Extraordinaire, et tout à la fois totalement cohérente. Reçue récemment, la donation du couple de galeristes parisiens et collectionneurs Liliane et Michel Durand-Dessert au MAMC+ est de celles qui s’expliquent tout à fait logiquement… Même si son envergure revêt un caractère assez exceptionnel : 180 œuvres et une cinquantaine d’éditions, qui reflètent le parcours fou de deux amoureux des Arts au sens large du terme.De la part des Durand-Dessert, dont l’activité parisienne s’est étirée de 1975 à 2004, le soutien au Musée d'Art Moderne et Contemporain n’est pas nouveau : déjà, dans les années 80, le couple offrait au musée Le Crâne, de Gerhard Richter et L’Œil de Dieu, de Luciano Fabro, par engagement au profit d’une reconnaissance de ces artistes et de leurs courants artistiques, alors très largement sous-évalués en France.PasserellesRien d’étonnant, donc, à ce que cet Œil et ce Cr&ac

Continuer à lire

Guide urbain | De la brouillasse à couper au hachoir, un froid gla-glaçant surtout si on a oublié ses gants, mais des loupiotes et des chants de Noël à tous les coins de rue : ambiance parfaite pour aller se faire un petit verre de vin chaud. Allez viens, on t’emmène (au vent).

Cerise Rochet | Mardi 30novembre 2021

Pour démarrer ce parcours stéphanois, rendez-vous sur le marché de Noël et son petit côté tradi (voire kitsch), qu’on aime aimer à cette période de l’année. Des Jingle Bells et des Douces Nuits qui sortent des transistors, des gaufres ou des sandwichs raclette, une grande roue, un traineau et du papier brillant… Toute une ambiance qui ne serait pas la même sans un arrêt au stand pour recharger ses batteries. Servi dans des gobelets en carton, le vin chaud ici n’est généralement pas le meilleur du monde, peut même être un brin tiédasse selon que l’on arrive au début ou sur la fin de la marmite… Mais présente tout de même l’avantage de coller parfaitement au cadre. Atout numéro 2 : les échoppes éphémères de la place Jean-Jaurès et de la place de l’Hôtel-de-Ville proposent un choix entre vin chaud blanc, rouge ou rosé. Bon, pour tout vous dire, nous, on n’a jamais trop senti la différence au goût, mais c’est peut-

Continuer à lire

Théâtre | « - Il fallait en finir. - Mais pourquoi ? – Parce qu’on n’était rien. » Il et Elle vivent avec (...)

Cerise Rochet | Mardi 30novembre 2021

« - Il fallait en finir. - Mais pourquoi ? – Parce qu’on n’était rien. » Il et Elle vivent avec leurs enfants, prisonniers d’un quotidien difficile, abandonnés par une société qui se moque bien d’eux et de leur sort. Entre désespérance et raison glaciale, guidée par les cartes qu’elle interroge pour se convaincre du bien-fondé de ses funestes projets, Elle va provoquer le souffle de la bombe, l’inévitable, l’irrémédiable. Comment, autrement, aurait-elle pu continuer à résister face à l’absurdité du monde et l’anéantissement lent de l’existence ?Le Souffle de la Bombe, par la compagnie Zone Artistique à Défendre, jeudi 16 et vendredi 17 décembre au Chok Théâtre à Saint-Etienne

Continuer à lire

Doc | Après le carnet de voyage « Tibet, Promesse de l’invisible » et le livre de photos « Tibet, minéral animal (...)

Cerise Rochet | Mardi 30novembre 2021

Après le carnet de voyage « Tibet, Promesse de l’invisible » et le livre de photos « Tibet, minéral animal » du photographe Vincent Munier ; après l’ouvrage « La panthère des neiges » écrit par Sylvain Tesson et récompensé par le prix Renaudot en 2019, place à présent au film documentaire, au titre éponyme. Au cœur des hauts plateaux tibétains, le photographe entraîne l’écrivain dans sa quête de la panthère des neiges, animal emblématique mais rare et discret. Le 17 décembre au Méliès Saint-François, la projection du documentaire sera suivie d’un échange en salle avec l’association Tonga Terre d’Accueil.Ciné-échange La Panthère des neiges, de Marie Amiguet & Vincent Munier, vendredi 17 décembre à 20h30 au Méliès Saint-François à Saint-Etienne. Prévente à l’accueil du cinéma

Continuer à lire

En coulisses | Chaque premier mercredi du mois, l’histoire est la même. En fin de matinée, Bernard et ses petites blagues sont toujours les premiers devant le box du PB. (...)

Cerise Rochet | Mardi 30novembre 2021

Chaque premier mercredi du mois, l’histoire est la même. En fin de matinée, Bernard et ses petites blagues sont toujours les premiers devant le box du PB. « Je te charrie hein, ne le prends pas mal ».On le prend pas mal Bernard, on voit bien, que ton œil pétille…Puis le camion se gare. Le livreur décharge les palettes, les place sous le porche pour que les journaux tout juste sortis de l’imprimerie restent bien à l’abri si jamais il se met à venter/pleuvoir/neiger (#SaintéMonAmour).Ensuite, c’est au tour des autres distributeurs d’arriver. Le très discret mais charmant Louis, un peu caché sous sa casquette. Jean-Marc, force tranquille sur lequel on peut toujours compter. Sylvette, avenante, sourire accroché aux lèvres.Et enfin Sandrine, douce et méticuleuse. Chacun charge des piles de Petit-Bulletin dans sa voiture, et se met alors en route pour la distribution dans les secteurs dont il a la responsabilité… 20 000 exemplaires. 2 jours et demi. 250 présentoirs à approvisionner. Et pour tout ça… 5 employés modèles. Lucky PB.

Continuer à lire

En coulisses | Pour être capitaine du navire Petit-Bulletin, il faut : de la réactivité, du sérieux, un brin de culot, un téléphone qui marche bien parce qu’il sonne tout (...)

Cerise Rochet | Mardi 30novembre 2021

Pour être capitaine du navire Petit-Bulletin, il faut : de la réactivité, du sérieux, un brin de culot, un téléphone qui marche bien parce qu’il sonne tout le temps et puis, aussi, un bras droit solide et efficace. Au bureau, Baptiste Rollet est de ces capitaines-là. Comme directeur de publication, il a la responsabilité du contenu et de la fabrication du journal, depuis la réunion de rédaction jusqu’à son arrivée dans les présentoirs quatre semaines plus tard.Il coordonne les équipes, les consulte, leur donne des directives : jamais des ordres, toujours des suggestions potentiellement soumises à discussion. Sans paire de jumelle ni boule de cristal, son rôle implique de réussir à voir loin, dans un océan médiatique digitalisé parfois calme et tranquille, souvent agité, toujours en mouvement. Comment maintenir le cap face aux grosses vagues, et filer en vitesse de croisière lorsque tout redevient (un peu) paisible ? Sans doute, en connaissant bien les forces et les faiblesses de son bateau et de ses marins, pour envisager différentes routes, et, finalement, choisir les bons chemins. Et, puisque Le Petit Bulletin est aussi une entreprise, au bureau, il est aussi questi

Continuer à lire

Dans la tête | Il y a le conflit, et puis, il y a les conséquences du conflit. Celles que l’on voit : occupation des terres, du ciel, des (...)

Cerise Rochet | Mardi 30novembre 2021

Il y a le conflit, et puis, il y a les conséquences du conflit. Celles que l’on voit : occupation des terres, du ciel, des logements, de l’eau. Et puis, celles qu’on ne voit pas : occupation de l’espace mental, maladies psychiques, troubles de la personnalité. Psychiatre, psychothérapeute et auteure palestinienne, Samah Jabr écoute, soigne et retranscrit les souffrances invisibles de ceux qui subissent la colonisation. Schizophrénie, bipolarité, perte de sommeil… Que peut devenir l’Homme, son esprit, son âme, son cerveau, face à la persécution ? Quelles répercussions la colonisation peut-elle avoir sur l’individu en tant qu’être intime ? Avec son recueil de chroniques psychiatriques, l’auteure-docteure met en lumière les effets subtils mais dévastateurs du conflit israélo-palestinien, abordant ainsi le sujet d’ordinaire polémique dans son aspect le plus humain. Mis en scène par Grégory Bonnefont et la compagnie L’Ame à la vague, Derrière les fronts invite à une relectu

Continuer à lire

En coulisses | Mercredi 3 novembre, 19h15 … une assiette de charcut’ et fromage, quelques verres de rouge posés sur la table : les membres de la (...)

Léa Dusson | Mardi 30novembre 2021

Mercredi 3 novembre, 19h15 … une assiette de charcut’ et fromage, quelques verres de rouge posés sur la table : les membres de la rédac sont réunis, comme chaque début de mois, pour parler du prochain numéro. Ambiance détendue, mais tout de même studieuse… Le tour de table commence par Alain Koenig, expert en musique classique et lyrique. Véritable passionné aux milles vies antérieures, Alain s’applique à démontrer que l'opéra n’est pas une affaire de "spécialistes" barbichus, mais une histoire d'amour entre des humains. Un sentiment partagé par Niko Rodamel. Depuis 10 ans, ce féru de jazz et de photo déniche pour les lecteurs les groupes et les expos de passage près de chez nous. Une sorte d’éclaireur, en qui l’on peut avoir confiance les yeux fermés. Depuis Lyon, Vincent Raymond abreuve quant à lui les pages du Petit-Bulletin de ses critiques ciné bien senties.Nouvelles recruesA bord depuis septembre, Léa Dusson écrit quant à elle sur la sc&eg

Continuer à lire

Coulisses | Malgré la mort annoncée du papier, l’imparable omnipotence du numérique, la montée des eaux, le moustique tigre, le nouvel album de Christophe Maé et le Covid, l’édition stéphanoise du Petit Bulletin publie fièrement son centième numéro. L’occasion de revenir sur le parcours de votre tabloïd préféré qui, dans la foulée, soufflera sa dixième bougie le mois prochain. Putain, dix ans…

Niko Rodamel | Mardi 30novembre 2021

Avec 20 000 exemplaires distribués gratuitement chaque mois dans plus de 250 points,Le Petit Bulletin Saint-Étienne est avant tout une équipe, presque une famille. Sous la direction de Baptiste Rollet, Cerise Rochet (rédactrice en chef) et son équipe de rédacteurs (Léa, Alain, Niko, Nicolas et Vincent) opèrent sans relâche un tri sélectif parmi l’offre culturelle du bassin stéphanois et alentours. Rien ne leur échappe, musique, théâtre, cinéma,expositions, passant au crible la programmation des grandes institutions et repérant sous les radars celles des lieux plus intimistes, guettant l’ouverture de nouveaux établissements et partageant leurs bons plans. Aux côtés de l’équipe rédactionnelle il y a aussi Patricia l’assistante de direction, Véro l’infographiste et Océane, cheffe de projet. La partie vidéo est assurée par Cédric (réalisateur) et Jérémy (journaliste vidéo). Enfin il y a ceux qui charrient les liasses puis déposent le journ

Continuer à lire

Secrets | Deux sœurs et un frère se rejoignent au bord de la mer, après l’enterrement de leur père. 3 jours. 3 jours pour se (...)

Cerise Rochet | Mardi 30novembre 2021

Deux sœurs et un frère se rejoignent au bord de la mer, après l’enterrement de leur père. 3 jours. 3 jours pour se retrouver après une longue absence, 3 jours pour faire éclater de lourds secrets de famille, 3 jours pour redessiner la place de chacun au sein de la fratrie, 3 jours pour faire corps malgré les différences. Un jeu vif, rythmé par une écriture ardente, « sur la crête des mots », qui amène le spectateur dans une possibilité de coexistence des contraires… Le tout, bercé par une icone pop des 90’s.Into the groove (écorchés mais heureux) par la cie Supernovae, du mardi 14 au jeudi 16 décembre à la Comédie de Saint-Etienne

Continuer à lire

Street walk | Des statuettes, des balcons, des corbeaux… Des façades venues du passé, des rues et des vitrines décorées, le tout, (...)

Cerise Rochet | Mardi 30novembre 2021

Des statuettes, des balcons, des corbeaux… Des façades venues du passé, des rues et des vitrines décorées, le tout, illuminé de la féérie de Noël… Durant les vacances, Saint-Etienne Ville d’Art et d’Histoire propose de redécouvrir le centre-ville lors de deux courtes balades à la tombée de la nuit. La première reviendra sur l’histoire de l’avenue de la Libération, percée au début du XXe siècle pour aérer la ville, l’orner d’un certain prestige, et également conçue comme une ouverture vers la vallée du Rhône en supplément de l’étroite rue de Lyon. Encadrée par des bâtiments institutionnels et plusieurs immeubles bourgeois, l’avenue s’est tout d’abord appelée avenue du Président Faure, puis avenue du Maréchal Pétain, et enfin, avenue de la Libération. Deuxième date, deuxième remontée dans le temps, avec une balade au cœur du quartier Saint-Jacques, développé au prof

Continuer à lire

Bingo | "Last Christmas, I gave you my heart" … serait-ce le coup d’envoi des festivités de Noël ? Bingo ! Ou plutôt Disco (...)

Léa Dusson | Mardi 30novembre 2021

"Last Christmas, I gave you my heart" … serait-ce le coup d’envoi des festivités de Noël ? Bingo ! Ou plutôt Disco Bingo, puisque c’est l'événement organisé au Ninkasi en ce début de mois de décembre, avec au programme de la bière, des potes, et des bons vieux tubes (kitsch) en fond sonore. Tous les Ninkasi de la région se mettent au diapason pour cette soirée basée « sur le bingo que l’on peut retrouver dans les gymnases, où tout le village vient avec son carton » souligne Greg Arsac, le gérant du Ninkasi Saint-Etienne. « On essaie d’apporter plus de fun, en ayant vraiment un partage avec les clients ». Pour garantir l’ambiance, l’établissement propose un quizz, en plus du tirage traditionnel : « Par exemple, s’il y a le numéro 30, j’offre un shooter à tous les chauves ! ». Les premiers à remplir leurs grilles auront la chance de repartir avec des lots... De quoi pat

Continuer à lire

Jazz | Un peu de jazz, une pincée de house, un bon synthé et du groove. On shake le tout bien fort, et il ne reste plus qu’à (...)

Léa Dusson | Mardi 30novembre 2021

Un peu de jazz, une pincée de house, un bon synthé et du groove. On shake le tout bien fort, et il ne reste plus qu’à savourer. Ce cocktail s’appelle Emile Londonien, et ça tombe bien puisqu’il est sur la carte du Solar à Saint-Étienne. Le trio strasbourgeois, composé de Matthieu Drago à la batterie, Nils Boyny au synthétiseur et de Théo Tritsch à la basse, rapporte dans ses flight cases le Broken Beat, une musique tout droit venue du Royaume-Uni, apparue dans les années 90. Mais,sans un ou deux ingrédients secrets, jamais un cocktail ne pourrait-être si délicieux… Pour Emile Londonien, c’est l’improvisation et le feeling. Un joli mélange qui donne le Broken Jazz, comme ils l’appellent.Emile Londonien Trio,jeudi 16 décembre à 20h au Solar à Saint-Etienne

Continuer à lire

MUSIQUES | Les mineurs joueront (presque) à domicile le 4 décembre, puisque le Clapier, situé à quelques pas seulement du Puits (...)

Léa Dusson | Mardi 30novembre 2021

Les mineurs joueront (presque) à domicile le 4 décembre, puisque le Clapier, situé à quelques pas seulement du Puits Couriot à Saint-Étienne, proposera une soirée psytrance, en partenariat avec 1001 Bass et Sahman Records. Quatre DJ se succéderont sur scène, à commencer par Kalki et sa musique progressive, suivi de IKØN, le Lyonnais Solitary Shell et Tilt & Unlucide. Un show vidéo et laser viendra compléter cette nuit de folie, que les Stéphanois ne sont pas prêts d’oublier. La nuit de la Sainte-Barbe,samedi 4 décembre 23h30 au Clapier.

Continuer à lire

Horror pop | Nos régions ont du talent ! Il n’y a qu’à regarder le nombre de groupes originaires d’Auvergne-Rhône-Alpes qui (...)

Léa Dusson | Mardi 30novembre 2021

Nos régions ont du talent ! Il n’y a qu’à regarder le nombre de groupes originaires d’Auvergne-Rhône-Alpes qui se produisent chez nous, et Brume en fait partie. Originaire de Lyon, le duo se compose de Thibaud, qui oscille entre son synthé basse, ses machines, sa guitare et les cœurs, et de Maxime, que l’on retrouve derrière la batterie samplée, en assurant également le lead voix et le synthé. Deux véritables couteaux suisses qui maîtrisent plusieurs instruments sur scène, en proposant des performances électro New Wave, accompagnées de pistes audio et de parties pré-enregistrées interactives. Ce qui les différencie ? Cet univers horror pop, influencé par les années 80's, que l’on retrouve sur le morceau et le clip de «Loser», issu de l’EP Losers sorti en 2020. Une chose est sûre : ces deux-là ne sont pas des ratés. Alors, on remonte nos chaussettes, on enfile notre plus belle paire de Nike Cortez sans oublier le bandeau sur le fr

Continuer à lire

Rock | Manta, c’est un peu l’enfant caché de Tame Impala et Moses Gunn Collective. Une énergie que le groupe lyonnais libère sur scène, un rock psyché envoûtant, avec (...)

Léa Dusson | Mardi 30novembre 2021

Manta, c’est un peu l’enfant caché de Tame Impala et Moses Gunn Collective. Une énergie que le groupe lyonnais libère sur scène, un rock psyché envoûtant, avec des montées en puissance qui font fermer les yeux pour profiter à fond de la musique. Le quatuor, composé de Cyril à la batterie, Nicolas à la guitare et Loïc à la basse, emmène ainsi le mélomane en balade... Ou sur des montagnes russes. Un voyage guidé par l’anglais impeccable de Maxence, qui assure seul la composition et l’enregistrement. Déjà passé par le Ninkasi Kao et le Fest’U, Manta débarque cette fois-ci au Fil de Saint-Étienne pour assurer la première partie de Last Train, aux côtés de W!zard. Prêts pour le décollage ?Last Train, W!zard et Manta,samedi 18 décembre 20h30 au Fil de Saint-Etienne

Continuer à lire

ECRANS | Les Ambassadeurs du Méliès, ce sont des lycéens qui aiment le cinéma, qui voient les dernières sorties en salle, et qui livrent leur coup de cœur. Aujourd’hui, Amélie et Soheil nous parlent de leur « Pépite » du mois, Les Magnétiques, premier long-métrage de Vincent Maël Cardona.

La rédaction | Lundi 15novembre 2021

Pour Soheil, Ambassadeur du lycée Saint-Paul : « Un titre évocateur, un film qui plaira à tous »Un titre évocateur pour Les Magnétiques, qui fait référence à la radio mais aussi au cinéma. La Bretagne, dans le courant des années 80. Philippe et Jérôme, deux frères liés par une passion commune pour les ondes, tiennent une radio clandestine.Le premier est « l’ingénieur son » du deuxième, son aîné, animateur. Tout s’arrête brutalement lorsque les deux frères sont appelés au service militaire. Amour pour un frère immature, talent et passion dévorante pour la radio : le film Les Magnétiques saura plaire à tous, avec un agréable retour en adolescence pour certains.Pour Amélie, Ambassadrice du lycée Jean Monnet : « une sensation douce-amère »Les Magnétiques laisse une sensation douce-amère, inspirée par la vie grise et fragmentée du personnage principal, malgré tout rythmée de moments plus vifs, où la passion le transperce. Les images de ce film peuvent surprendre, souvent assez froides, assez ternes, mais régulièrement pénétrées par les fulgurances colorées qui reflètent l’atmosphère des années 80. Outre le premier rôle

Continuer à lire

Festival | On pensait qu’on kifferait jamais l’electro, que ça faisait trop de bruit et qu’on trouvait pas ça mélodieux. Et puis on est allé sur le Positive Education, et on a arrêté d’être grognon. Récit d’une soirée aux allures de belle bringue, à l’issue de laquelle on s’est promis de plus jamais dire « jamais ».

Cerise Rochet | Lundi 15novembre 2021

Continuer à lire

MUSIQUES | Les deux stéphanois seront en concert à la maison ce samedi soir.

Cerise Rochet | Lundi 8novembre 2021

Le quartier où ils ont vécu pour nom de groupe, les clips qui y ont été tournés, les textes qui y ont été écrits, truffés de références à la Perrotière ou à La Métare… Les deux frangins de Terrenoire ont, depuis quelques années, fait de leur ville leur identité médiatique. A l’oreille, les Stéphanois se reconnaissent, les Parisiens s’intéressent. A l’arrivée, chacun veut une note de plus, et l’affaire est conclue : Raphaël et Théo prennent le large, non pour le Brésil comme Bernard, mais pour la capitale, d’où ils parviennent à donner de l’ampleur à leurs projets.Des visages aux yeux sombres encadrés par des tignasses frisées que l’on retient. Une musique difficilement classable, mêlant pop, electro, slam, reflet d’un mode d’écoute so XXIe siècle : digital, inépuisable, aléatoire, accessible, riche et bigarré.Des textes qui dissertent la noirceur des sentiments d’une jeunesse qui voudrait encore rêver, mais qui doit pour cela s’inventer d’autres desseins -et destins – que ceux des plus âgés.Pour de bon, Terrenoire est lancé. Se paie les Inrocks, Konbini, France Inter et Libé. L’an dernier, le duo a sorti son premier album, Les Forces Contraires

Continuer à lire